Suivant quelques mois
d’usage des billets en petite valeur devenaient si dégradés qu’ils ne
fonctionnaient plus dans des automates. C’était le problème en Australie au
milieu des années 80.
Pour résoudre le problème
le Csiro, l'institut de recherche du Commonwealth, a mis au point un matériau à
base de polymère. Les premiers billets en plastique sont apparus en 1988, à la
célébration du 200eme anniversaire de l'Australie. Ils sont devenus un succès
et depuis 1996, toutes les coupures en dollars australiens sont en plastique.
L'Australie est aujourd'hui le leader mondial de la production de billets en plastique. C’est un secteur d’exportation rentable et l’Australie produise maintenant des billets de banque pour la Thaïlande, l’Indonésie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Koweït, le Samoa occidental, Singapour, le Brunei, le Sri Lanka et la Nouvelle-Zélande. Un grand nombre de pays d'Asie du Sud-Est ont aussi adopté ce type de billets.
L'Australie est aujourd'hui le leader mondial de la production de billets en plastique. C’est un secteur d’exportation rentable et l’Australie produise maintenant des billets de banque pour la Thaïlande, l’Indonésie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Koweït, le Samoa occidental, Singapour, le Brunei, le Sri Lanka et la Nouvelle-Zélande. Un grand nombre de pays d'Asie du Sud-Est ont aussi adopté ce type de billets.
Les billets en plastiques
étaient plus difficiles à contrefaire mais ils avaient un désavantage inattendu.
Aucune des méthodes traditionnelles de sécurisation des empreintes digitales
fonctionnaient plus comme avant. Les empreintes disparaîtraient au bout de
quelques jours.
Malgré ce problème les
billets en plastique ont successivement conquis le monde. Parmi les dernières à
les accepter sont Royaume-Uni et Canada mais en UE les billets sont encore en
papier, ou plus correctement en bas de lin et coton.
La banque d’Angleterre
fait valoir que même si les billets en plastiques sont plus cher à fabriquer
ils sont plus économiques parce qu’ils durent 2,5 fois plus longtemps. D’autres
arguments sont qu’ils sont plus propres, plus sûrs et ont une meilleure
résistance à la contrefaçon.
Mais, la banque
européenne, BCE, n’est pas sur la même ligne d’arguments. « Le papier
restera le vecteur majoritaire, pour des raisons de sécurité. Il permet
d'ingérer directement dans la masse des éléments d'authentification comme des
fils de sécurité ou des filigranes ».
La preuve est que la
Réserve fédérale américaine s'en tient à papier après avoir tenté d'imprimer de
la coupure de 100 dollars sur plastique. Mais, il a été considéré comme trop
dangereux. Pour des raisons similaires, la banque centrale de Singapour a
réservé l'impression sur plastique aux plus petites coupures.
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