L'enlèvement de
l'enfant Mortara, peinture de Moritz
Oppenheim
En 1852, un enfant
du nom Edgardo Mortara Levi, né l'année précédente dans une famille juive à Bologne, est tombé gravement malade. Une femme, servante et catholique
chez la famille, craignant pour sa vie et
son âme immortelle. Dans cette situation elle a
secrètement administré un baptême
d'urgence. Edgardo s’est amélioré
et il a continué de vivre comme juif jusqu'à
l'âge de six ans.
Puis, quelqu'un de
haut placé dans la hiérarchie de l’église catholique a appris l’histoire et il a décidé qu’Edgardo
devait être considérer comme catholique en vertu du droit canonique. Il ne
pouvait pas être autorisé à grandir
dans une famille juive.
Ainsi un ordre fatidique a été donné de soustraire Edgardo des soins de sa famille. Le 23 Juin 1858, les agents de police des États pontificaux l'ont cherché, malgré les supplications de ses parents, frères et sœurs. Il a été emmené à Rome où il est devenu un gardien des doctrines de l'État Vatican.
Ainsi un ordre fatidique a été donné de soustraire Edgardo des soins de sa famille. Le 23 Juin 1858, les agents de police des États pontificaux l'ont cherché, malgré les supplications de ses parents, frères et sœurs. Il a été emmené à Rome où il est devenu un gardien des doctrines de l'État Vatican.
Matériellement, il a été bien pris en charge. Un livre 1997 par David Kertzer,
L'Enlèvement
de Edgardo Mortara, écrit que Pie IX
a non seulement prenait un intérêt personnel dans l'affaire mais qu’il aussi a assisté dans l’éducation d'Edgardo.
Pendant tout ce temps les parents protestaient mais avec nulle résultat.
Les autorités de l'Église leur ont dit que leur fils ne serait pas retourné au moins qu’ils ne se convertissaient au catholicisme, une offre qu'ils ont refusé.
Les Mortaras, et en
particulier la mère, Marianna,
étaient toute sa vie en doleur à cause du cruel enlèvement. Ces souffrances n’ont pas diminué quand Edgardo plus tard dans sa vie totalement a rejeté son
ancienne foi et devenu un prêtre ordonné en 1873. Ensuite il a fait une carrière
religieuse en essayant de convertir
les Juifs.
Beaucoup de catholiques étaient insensibles à la
détresse de la famille. Pour les
défenseurs de l'Église les
Mortaras étaient partiellement
à blâmer pour leur situation parce qu'ils avaient violé une loi interdisant des serviteurs chrétiens
à travailler dans des maisons juives.
Bien que ces apologistes désapprouvaient du baptême sans le consentement parental, une fois
qu'il a été effectué il n'était
plus possible de défaire les pouvoir sacramentel.
Cependant, beaucoup de non-catholique était émus par ce que le garçon et sa famille avaient enduré. L'affaire était si déchirante et si scandaleux que les Mortaras recevaient plein de soutiens populaires et politiques. Napoléon III, l'empereur François-Joseph Ier, et même le comité de rédaction du New York Times ont pris parti pour leur cause.
L'Eglise catholique a ignoré ces protestations du mieux qu'elle pouvait. Lorsque une délégation de notables juifs a vu le pape en 1859, il leur a dit, Je ne me soucie pas à ce que le monde pense. Dans un discours prononcé en 1871 il a défendu sa décision contre ses détracteurs : Parmi ces chiens et à l'heure actuelle, il y a trop d'eux à Rome et nous les entendons hurler dans les rues. Ils nous dérangent dans tous les lieux.
L'Eglise catholique a ignoré ces protestations du mieux qu'elle pouvait. Lorsque une délégation de notables juifs a vu le pape en 1859, il leur a dit, Je ne me soucie pas à ce que le monde pense. Dans un discours prononcé en 1871 il a défendu sa décision contre ses détracteurs : Parmi ces chiens et à l'heure actuelle, il y a trop d'eux à Rome et nous les entendons hurler dans les rues. Ils nous dérangent dans tous les lieux.
Pour rendre l'enlèvement
de Mortara encore plus troublant
certaines sources ont plus tard accusé le pape
pour avoir eu un contact impropre avec le jeune garçon.
La vérité de cette accusation ne sera jamais connue. Mais il préfigure parfaitement les scandales des abus sexuels qui ont secoué l'Église catholique la fin du vingtième siècle.
La vérité de cette accusation ne sera jamais connue. Mais il préfigure parfaitement les scandales des abus sexuels qui ont secoué l'Église catholique la fin du vingtième siècle.
En 1881, trois ans
après la mort de Pie IX, son corps a solennellement été transporté à son dernier
lieu de repos. Le cortège n’a pas
passé sans incident. Un groupe de
nationalistes anticatholiques,
criait «Vive l'Italie ! Mort au pape ! Mort aux
prêtres ! », et ils ont
essayé de voler le corps pour le jeter
dans le Tibre.
Mortara lui-même est
mort en 1940 dans une abbaye
près de Liège. Cette fin de vie lui a sauvé
d’une autre atrocité car les nazis ne considéraient pas
la conversion au christianisme comme une
raison suffisante pour épargner un
juif.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.