L’agent suédois Joel
Ekman a lors d'un voyage en France en 1663 fait la connaissance d’un homme de 19 ans, originaire
de Paris. Ekman voulait un compagnon de
ses voyages à la patrie et il a embauché le jeune Français comme assistant. Vingt ans plus tard, le Français a écrit ses souvenirs de
la terre froide et barbare du nord. Son nom n'est pas connu mais une version suédoise du texte a maintenant été
publiée.
Le jeune Français
anonyme est bien
disposé et curieux de tout ce
qu'il rencontre, même si le pays
qu’il visite est plutôt barbare. Le talent
d’écrire ne manque pas et il y a souvent une ironie sous-jacente dans
le texte. De décrire d'autres communautés
peut aussi être un moyen de critiquer
des choses dans son propre pays. C’est probablement pourquoi il suivant laisse des Suédois incultivés
critiquer par exemple l'église catholique d'une manière que l'auteur autrement n’aurait probablement pas osée.
Un exemple est quand il demande un pasteur s'il n’est
pas obscène que les pasteurs luthériens sont mariés. Le morale privée des prêtres
catholiques doit avoir été notoire
déjà dans les années 1660, car le
pasteur a répondu « Parce que nos pasteurs sont mariés nous n’avons pas besoin de les brûler
si souvent ».
Le français anonyme socialise surtout
des gens d'église et de la noblesse
et il commente très peu la vie des gens
pauvres. Mais, il y a une exception importante et c’est quand
il décrit la vie d'une mine de cuivre
suédois.
Image d’une mine dans la profondeur de 200 métrés
Le travail est fait par des ouvriers et des criminels. Il explique comment les mines de cuivre fonctionne et comment les travailleurs avec leurs vêtements de cuir noir « ressemblaient plus des démons que des hommes ». Le travail est dur et dangereux mais par rapport aux paysans sur les champs leurs jours sont relativement courtes. En été les miniers travaillent 4 heures du matin et 5 heures de l'après-midi. Le reste du temps « ils s'amusent et dansent accompagné par musique de harpe ou d’autres instruments ».
Le reportage rappelle aux histoires de voyageurs en Asie ou en Afrique qui avec des sentiments mitigés décrivent les coutumes sauvages
et barbares. L’écrivent est particulièrement
fasciné par les bains urbain, dont les hommes et les femmes utilisent le sauna ensemble.
Cependant, il note aussi que la morale du
mariage est très stricte et que les
gens qui se sont livré à l'adultère
doivent s'asseoir dans un coin honteux
de l'Eglise.
Il trouve aussi l'ensemble du système juridique déroutant. Par exemple l’habitude de souler
les suspects avec l’alcool pour les faire avouer.
Les Suédois ne
s'engagent pas dans l'art parce qu'ils pensent qu'il est sous leur dignité mais l'utilisation des armes
est leur plus grande passion, écrit-il.
Le jeune Français est un peu condescendant envers les Suédois, alors qu'il aussi pense que toutes leurs coutumes, si étrange de
la civilisation française, sont très
excitant.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.