La rubrique ne signifie pas « poule »
en anglais mais un nouveau pronom personnel suédois. Le mot a été en circulation pendant quelques
décennies mais maintenant il est officiellement reconnu et inscrit dans le
dictionnaire de l’académie suédois, 125 00 mots sur 1130 pages pesant 1020
grammes.
Le figure sur l’image est un hen,
c’est-à-dire un il, (han), ou un elle, (hon), aux choix. L’idée
du livre est de ne pas habituer des enfants avec des stéréotypes.
Pour ceux qui sont un peu moins militantes
en regard de la parité entre sexes, le mot remplace des constructions peut
convenantes tel que il/elle.
Le problème se pose en beaucoup de langues.
Certains ont un ou plusieurs neutres, (en suédois ils sont deux), dans les
pronoms pour la troisième personne singulière. Le neutre serrait un bon
candidat pour contourner le problème de sexe mais inopportunément cela
collisionnerait avec la règle que seulement des choses peuvent être neutres. D’utiliser
le neutre pour une personne est dégradant et ne se fait pas.
Le débat sur le mot a été intense et un
linguiste a même écrit une thèse dessus. Il constate que le fond de la
résistance au pronom « hen » et qu’il nous
oblige de regarder le monde autrement. La plus grande résistance vient de ceux qui ont une
vision plus conservatrice sur les espaces d’actions que les deux sexes devraient
avoir.
Un contre-argument est qu’en finnois le il et le elle
sont le même mot, hän et que la Finlande à cause de cette particularité
n’est pas un pays en chaos.
Par conséquence le suédois comprend maintenant 5 pronoms
pour la troisième personne singulière : Han,
hon, hen, den et det. C’est probablement un record. Il
faut compléter les livres de grammaires, qui prendra du temps.
Par ailleurs, le problème est le même en français. Pourquoi
ne pas compléter il et elle
avec un ol ?
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