Pages

mercredi 24 mars 2021

Hocus pocus et d’autre phrases de la magie

 

De la magie dans les sens d’illusionnisme est pratiquée par professionnelles et amateurs. Le but est de créer des phénomènes difficilement explicables. Les illusionnistes commencent souvent leurs démonstrations en prononçant quelques mots pour rendre clair la démonstration qui suive est de la magie. En français ils sont au moins 3.

 

Abracadabra est le plus ancien. Dans une forme écrit elle est déjà apparue au IIe siècle. L’origine est inconnue et plusieurs hypothèses circulent, araméen, hébreu, grec… La première apparition connu en française est dans l’ouvre Le Cœur Volé par Rimbaud de 1871. Des plus modernes usages d’abracadabra son dans les livres de Harry Potter et le jeux Pokémon.

 

Sim sa la bim n’est pas de tout une expression dans une langue lointaine. Cette expression vient d’une chanson allemande pour enfant. De plus elle est n’est qu’une partie de la phrase entière - Sim sa la bim, bam ba, sa la du, sa la dim – qui apparaisse comme la deuxième ligne de chaque verset. Voici un effort d’une traduction des 3 première versets :

Sur un arbre un coucou,
Sim sa la bim, bam ba, sa la du, sa la dim
Un coucou était assis sur un arbre.

Un jeune chasseur est venu,
Sim sa la bim, bam ba, sa la du, sa la dim
Un jeune chasseur est arrivé.

Il a tiré sur le pauvre coucou,
Sim sa la bim, bam ba, sa la du, sa la dim
Il a tué le pauvre coucou.

Dans le dernier verset et pour conforter les enfants, sim sa la bim, le coucou est revenu l’an prochain.

 

Hocus pocus (filiocus).  Dans une autre époque la messe était dite en latin. Selon la tradition les prêtres utilisés l’expression Hoc est enim corpus pendant la communion pour exprimer que le pain et le vin dans cette procédure se transforment en la chair et le sang de Jésus. Evidemment les paroissiens ordinaires ne comprenaient rien mais ils connaissaient la signification.

 

Cette transsubstantiation est encore aujourd’hui un dogme diviseur des différentes sensibilités chrétiennes. Un des raisons est que la théologie est riche en possibilités à remplir l’espace entre vrai et fausse : Présence simultané, présence réelle, présence pneumatique, présence objective, mystère, représentatif…

Malgré cet équilibrisme linguistique beaucoup de paroissiens considéraient la procédure comme de la pure magie et le latin ressemblait dans leurs oreilles à hocus pocus. Pour rendre l’expression plus rythmé ils en faisaient une triade, (liberté, égalité, fraternité), en ajoutant filiocus, le fils, qui aussi apparaisse dans le texte latin. L’usage de cette expression et connu depuis les années 1600.

lundi 22 mars 2021

La teneur en sucre dans arbres vivant est maintenant mesurable

 

Les diabétiques mesurent la glycémie avec différents types de biocapteurs. Une technologie similaire a maintenant était utilisé pour mesurer le teneur de sucre dans une plante vivante.  


En plaçant un petit capteur dans tremble hybride, les chercheurs ont pour la première fois réussi à mesurer la teneur en sucre de la sève à l'intérieur d'une plante vivante. Dans le passé, ce type de mesure nécessitait de couper une branche pour examiner la sève.

Le nouveau capteur a déjà fourni de nouvelles connaissances sur la façon dont les niveaux de sucre varient au cours de la journée. La teneur en saccharose augmente la nuit.

Le capteur est donc un outil important dans la recherche biologique fondamentale pour étudier le métabolisme des plantes. Le sucre est aussi une molécule de signalisation importante.

À l'avenir il est probable que ce nouveau capteur de sucre et d'autres biocapteurs peuvent ouvrir des nouvelles manières à suivre des plantes, ce que pourraient profiter aux acteurs dans la foresterie et l’agriculture.

Le changement climatique signifie un stress accru pour les plantes. Ce type de mesure fournit des connaissances importantes sur la façon dont les plantes réagissent aux changements dans leurs environnements.

Les capteurs pourraient, par exemple, être utilisés pour surveiller la qualité de différentes cultures ou pour développer de nouvelles espèces végétales rustiques.

Source : Science

mercredi 17 mars 2021

La plupart de nous ne sont pas satisfaits de la fin d’une conversation

 

« Bon, je dois filer », « On le fera bientôt ». A mettre fin à une conversation est un art aussi avancé qu'une pirouette finale dans un numéro de danse. Et il s'avère que seulement 2% de nos échanges se terminent d'une manière qui rend les deux parties contentes. Au lieu, 98% des conversations laissent au moins un des participants insatisfait - ou même un peu blessé.

Des chercheurs en psychologie de l'Université de Harvard aux États-Unis ont étudié les conversations entre près de 1 000 personnes. Après les conversations, ils demandaient les participants d’estimer si la conversation s'est terminée de manière satisfaisante. Cependant, l'écrasante majorité se sentait insatisfaite. Soit ils pensaient que l’échange avait duré trop longtemps et que l'autre partie n'avait pas compris qu'ils voulaient terminer, soit ils pensaient que la conversation avait été interrompue trop brusquement.

Les résultats de l'étude étaient étonnamment stables. Peu importe si les interlocuteurs ne se connaissaient pas auparavant, ou s'il s'agissait d'une conversation entre époux.

Les chercheurs pensent que le résultat dépend de ce qu'ils appellent le problème de coordination. Cela se produit parce que les gens ont une tendance d’obscurer leurs désirs les plus intime non exprimés sur la façon qu’ils veulent qu'une conversation se termine parce qu'ils désirent être polis et suivre les souhaits de l'autre partie.

Les conversations peuvent sembler simples et peu compliqués mais en réalité, elles contiennent beaucoup de règles non écrites et assez avancées. Il a été démontré par des années de recherche analytique sur conversations. Si quelqu'un vous demande « Avez-vous déjà mangé? » cela peut par exemple être une façon subtile à vous demander si vous avez envie sortir pour déjeuner.

A mettre fin à une conversation est une aptitude de conversation très difficile, qui nécessite une sens sur le bout des doigts. En anglais, les allusions qui signalent la fin d’un échange verbales sont appelés closing routines, (routines de fermeture ?). Celles-ci peuvent consister en une partie disant « oui » ou « d'accord » avec une certaine intonation. Cela peut prendre un peu de temps et il est presque impossible à savoir si votre interlocuteur pense que le processus a été trop court ou trop long.

Source : The Conversation

lundi 8 mars 2021

Des chercheurs lisent des lettres historiques virtuellement

Une équipe de recherche internationale a réussi à lire une lettre fragile et soigneusement pliée vieille de 300 ans, sans l'ouvrir.

Avant qu'il n’était pas courant de mettre des lettres dans des enveloppes, elles étaient pliées dans des formes plus ou moins compliquées pour éviter toute lecture illégale sur le chemin aux destinataires. Ces pliés étaient ensuite scellés avec un sceau.

Aux Pays-Bas, il existe une collection d'environ 600 lettres pliées et scellées du XVIIe siècle qui ne sont jamais parvenues à leurs destinataires. Elles sont fragiles et si ouvertes, elles risquent d'être détruites. Des chercheurs, entre autres, de l'American Massachusetts Institute of Technology, MIT, ont maintenant réussi à lire une telle lettre de 1697 - sans l'ouvrir.

Au lieu la lettre a été dépliée virtuellement. Tout d'abord, elle était scannée dans un tomographe informatisé. A partir des images les chercheures créaient une modèle tridimensionnelle de haute résolution. Ensuit un algorithme spécial a analysé les plis et développé une méthode pour déplier la lettre. Les images détaillées révélaient aussi où il y avait de l'encre, de la colle et du sceau, ce qui rendait possible à lire le texte.

A lire de textes dans des documents historiques fragiles à l'aide de différents types de technologie de radiographie a déjà été faite, mais ne jamais sur un papier plié autant de fois.

Il n’y a rien de sensationnelle dans la lettre, elle est banale. Elle est une demande de M. Jacques Sennacques, datée du 31 juillet 1697, à son cousin M, Pierre Le Pers, un marchand français à La Haye, pour une copie certifiée conforme d'un avis de décès d'un certain M, Daniel Le Pers,

Source : Nature communications

jeudi 4 mars 2021

Des racines de légumes rendent le béton plus fort


 

Carottes peuvent rendre du béton plus fort ! Les chercheurs pensent que cette technologie peut produire du béton qui nécessite 10 kg de ciment moins par mètre cube.

 

Donné que la densité du béton est de 2 400 kg/m3 et qu’il est composé de 1/3 de ciment et de 2/3 sable, l’épargne n’est pas radicale, environ 1%, mais l’effet est quand même intéressant.

 

La fabrication du ciment se fait dans des grands fours rotatifs dont calcaire et argile sont cuits à environ 1400 °C. Ce processus à forte intensité énergétique, est généralement réalisé avec des combustibles fossiles, et contribue à 8% des émissions mondiales de CO2. Ainsi, tous les efforts pour réduire l'utilisation du ciment ont le potentiel de fournir des rendements importants sur le plan environnemental.

 

Le béton se solidifie par l'eau qui active un processus chimique. Cependant, certaines petites particules de ciment ne sont jamais saturées d'humidité et ne contribuent pas à la résistance. Une distribution plus homogène d'eau contrarierait ce phénomène.

 

Pour le réaliser, une équipe de chercheurs s'est penchée sur des racines légumineuses, plus particulièrement les résidus de carottes dans la production d'aliments pour bébés et les restes de betteraves à sucre après l'extraction. Le matériel végétal était ajouté sous la forme de extrêmement minces « nano feuilles ». Des simulations informatiques suivies par expériences en laboratoire ont confirmé que ces légumes amélioraient la distribution de l'humidité parce que les nano feuilles contribuaient à une plus homogène distribution de l'eau. Les nano feuilles fonctionnaient apparemment comme en genre de mèches.

 

Les chercheurs pensent que c'est une découverte important. Ils mènent actuellement des tests pour examiner si des constructions fait avec leur additive dans le béton ont les mêmes propriétés qu'en laboratoire.

Source : Horizon