Les
personnes atteintes de dyslexie peuvent être aidées par une stimulation
électrique du cerveau. C'est la conclusion des chercheurs en neurosciences de
l'Université de Genève en Suisse.
Ces personnes ont des
lacunes fondamentales dans le développement phonologique, c'est-à-dire des
difficultés à diviser les mots en phonèmes et à les faire correspondre aux
lettres écrites. Les déficiences phonologiques sont associées à des
modifications du cortex auditif. C’est aussi là que les chercheurs ont trouvé
un lien entre des oscillations à une certaine fréquence, 30 Hz et la capacité à
traiter les sons du langage qui sont essentiels pour décoder l'écriture.
15 adultes dyslexiques et
15 personnes sans dyslexie participaient dans une étude où ils recevaient une
stimulation électrique externe à cette fréquence pendant 20 min. Immédiatement
après les chercheurs pouvaient constater une amélioration de la capacité de
lecture dans le groupe dyslexique.
Source : Université
de Genève
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