En utilisant les données de téléphone portable de près
de 100 millions
d'Américains, les chercheurs ont réussi à construire un modèle
informatique capable de prédire avec précision la propagation
du coronavirus
dans les grandes villes d’Etats-Unis.
Les
experts ont désignés les domiciles et les lieux de travail comme des endroits
où le risque d’infections est élevé. Cependant, ils ne sont pas les seules. Selon
des chercheurs le risque est aussi élevé dans des restaurants, gyms, cafés et
hôtels.
Des chercheurs américains
ont maintenant développé un modèle informatique qui peut prédire comment le
virus se propagerait dans 10 grandes villes américaines, telles que Chicago ou
New York. Le modèle explique aussi pourquoi les Américains pauvres ont un plus
grand risque à attraper la maladie.
Leur modèle informatique a
analysé la façon dont des personnes de différents milieux démographiques et
régions fréquentent des endroits plus ou moins bondés.
L'étude est basée sur les
schémas de mouvement de 98 millions d'Américains dans dix grandes villes sur
deux périodes ce printemps. Les villes comprenaient entre autres Chicago,
Dallas, Los Angeles et New York.
Au cours de la première
période, les chercheurs ont saisi des données de 553 000 espaces publics que
les gens visitent chaque jour, tels que divers types de magasins, restaurants,
églises, etc. Grâce aux données antonymies des opérateurs de téléphonie mobile,
ils ont ensuite créé une image détaillée du nombre de ces locaux, répartis en
20 catégories, et le nombre de visiteurs de chaque jour, la durée des visites
et surtout la congestion basée sur le nombre de visiteurs et la taille.
Avec des données
épidémiologiques sur la propagation de l'infection au cours de la première
phase, le modèle a ensuite été capable de correctement prédire le nombre de cas
confirmés au fil du temps dans les villes pendant la deuxième phase.
Il s'est avéré que relativement peu de locaux représentaient une grande partie
de la propagation. À Chicago, par exemple, 10% des locaux représentaient 85%
des infections. Les types de locaux que l'étude indique comme des lieux à haut
risque sont des restaurants, gyms, cafés et hôtels. C'est-à-dire des lieux qui
où se rassemblent relativement nombreuses personnes, pendant une période
relativement longue.
Les chercheurs ont aussi pu
déterminer pourquoi les pauvres ont plus des risques de contamination. Les gens
des régions les plus pauvres sont en moyenne logés moins spacieux et
travaillent dans des espaces plus encombrées. Les épiceries dans ces régions avaient
aussi 59% plus de personnes par métré carré. De plus, cette catégorie passait en
moyenne 17% plus de temps à faire leurs achats.
Source : Nature
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