Des
chercheurs d’UC Berkeley ont trouvé une méthode qui non seulement rend le béton
plus fort mais aussi réduit les émissions de CO2.
Le renforcement du béton
avec métaux est coûteux, prend du temps à installer et ajoute du poids. Depuis
les années 1960 on utilise aussi des fibres de polymères pour le renforcer. Au
lieu, des chercheurs de Berkeley ont utilisé un imprimé 3D en polymère pour façonner
une grille.
Il agit comme un renfort
dans le béton de la qualité UHPC ultra-haute performance, qui sous compression
est quatre fois plus résistant que le béton conventionnel. Cette nouvelle association
s'avérait très résistante à la flexion, sans qu’il n’ait la tendance à se
fendre lorsque la charge maximale était dépassée.
L'équipe a testé 2
polymères, le PLA, acide polylactique, qui est facile à imprimer mais aussi est
un peu fragile. L’autre était le plus robuste ABS, acrylonitrile butadiène
styrène, qui entre autres est utilisé pour pièces de Lego et casques de motos.
Quel qu’était le choix de plastique, la conception tridimensionnelle aidait à efficacement
arrêter des fissures.
Ils testaient aussi
différentes épaisseurs de grille, qui représentaient 19,2% à 33,7% du volume.
Avec un polymère plus épais, le matériau devenait légèrement moins résistant à
la compression mais avait une résistance à la traction accrue.
Il existe de bonnes
incitations à choisir le plus grand taux de polymère, car l'utilisation du
béton représente 8% des émissions mondiales de CO2. La plupart des structures
en béton existant ont au moins 5% de renforcements métalliques. Avec un mélange
de 33,7% plastique, la réduction des émissions serait importante.
Source : Berkeley
Engineering
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