La
demande de méthodes durables pour stocker énergie est importante. Des
chercheurs de l'Université d'Uppsala ont maintenant développé une batterie à
partir de matière organiques. Donné qu’elle ne contient pas de métaux, aucune
extraction de minéraux est requise. Dans le laboratoire les chercheurs ont aussi
réussi à charger la batterie directement à partir d’un panneau photovoltaïque.
La prochaine étape est la commercialisation de la technologie.
Les chercheurs ont fait
des simulations qui montrent que la batterie peut soutenir 500 cycles de
rechargement, sans trop de perdre de la capacité et le chargement ne prend que quelques
secondes. Ils ont également réussi à charger la batterie directement à partir
d'un panneau photovoltaïque sans besoin d'électronique intermédiaire. Un autre
avantage est que la batterie n'est pas affectée par la température ambiante.
Il y a actuellement deux
pistes pour applications futures, le stockage de la production d'électricité et
des petites batteries sans besoin d'être recyclées.
La batterie est basée sur
des polymères
de type quinones, des composé qui
existent dans la nature mais aussi peuvent être fabriqués synthétiquement. Ces
batteries ont donc le potentiel d'être peu chères et comparés avec batteries
lithium-ion la production émette environ 70% moins de CO2.
Cependant, ces batteries
ne sont rien pour des voitures. Car, la densité énergétique n’est que 15% des
batteries lithium-ion, environ 40 Wh/kg, un niveau comparable avec batteries
zinc-carbone non rechargeables, (36 Wh/kg) et
plombe acide, (35 Wh/kg). La tension est aussi basse, de 0,67 V.
Malgré ces chiffres, il
n’est pas impensable qu’il y aura des applications favorables à ce type de
batterie.
Source : Wiley
Online Library
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