Bien que la plupart de
nous ne puissent pas agir de manière plus respectueuse à l'environnement que la
plupart, la majorité de nous pense nous le faisons. C’est la conclusion d’une
nouvelle étude de l'Université
de Göteborg.
En psychologie ce
phénomène est appelé supériorité
illusoire. C'est une sorte de sur-optimisme de ses propres réalisations et une
faiblesse humaine qui depuis longtemps est connue en psychologie. L'effet a été
observé sur un peu de tout, de la qualité de ses relations personnelles à la
faculté à conduire une voiture.
Pour savoir si la même
chose est vraie pour notre engagement environnemental, Le chercheur, Magnus
Bergquist, a demandé plus de 4000 personnes en Suède, Royaume-Uni, Inde et
États-Unis à répondre aux questions dans une enquête.
La conclusion, peu
étonnant, est que la plupart de nous ont la tendance à surestimer nos
comportements respectueux à l'environnement. Donné que la majorité ne peut
jamais être meilleure que la moyenne nous sommes raisonnablement aussi
respectueuses de l'environnement que les autres. Plus précisément, certaines le
sont un peu plus et d’autres un peu moins. Pourtant, l'effet supériorité
illusoire était clair dans les 4 pays participants.
L'étude a également montré
un lien faible entre un engagement environnemental surestimé et une tendance
réduite à un comportement respectueux de l'environnement à l'avenir.
C’est-à-dire que les gens qui font des efforts aujourd’hui sont un peu moins
inclinés à en faire plus demain. L'effet était très faible mais même un petit
effet peut être important dans une perspective sociétale.
Une grande partie des
recherches dans ce domaine portent sur la façon dont un comportement peut impacter
un autre, à la fois positivement et le négativement, ce qui est appelé l’effet
de retombée. Actuellement c'est un domaine de recherche répandu en psychologie
environnementale et sociale. Un exemple facile pour le comprendre est que les
personnes qui achètent une voiture plus respectueuse de l'environnement aussi ont
la tendance à la conduire plus.
Ce type de recherche peut,
par exemple, fournir les décideurs avec plus de connaissances sur les effets qu’ont
les grandes initiatives environnementales, par exemple des subventions.
Un exemple serait un moyen
qui permet aux gens d'économiser de l'électricité mais en même temps les stimule
à gaspiller l'eau. Dans ce cas la somme pourrait être nulle. Il est dans cette
perspective que les effets débordements négatifs sont importants à étudier.
Bien que nous devenions
plus conscients que nous avons la tendance à surestimer notre engagement
environnemental, le fait a des implications psychologiques.
La tendance semble être liée
au notre bien-être et la manière que nous nous voyons comme des personnes
compétentes Il y a des études qui montrent que l'effet est moins fort chez les
personnes dépressives,
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.