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mardi 3 décembre 2019

Les lumières de noël ne sont pas si mauvais pour le climat

Comment reconnaitre un norvégien ? C’est celui qui n’éteint pas la lumière quand il quitte une pièce. Cette blague circulait sur l’île Gotland, Suède, où je suis né et l’électricité coutait très cher. Grace à la technologie LED cette blague est maintenant que de l’histoire.

Le mois de décembre est le mois le plus sombre en Suède. Les jours sont coutres et il n’y a pas encore de la neige qui peut rendre le paysage lumineux et en cas de plein lune même aussi les nuits. C’est aussi pourquoi il est une tradition d’avoir des étoiles ou des chandeliers illuminé dans les fenêtres. Ceux qui ont une maison mettent aussi assez souvent un petit sapin illuminé dans le jardin.

Les ampoules LED ont maintenant révolutionné la consommation d’électricité de ces ornements. Depuis leur introduction le besoin en énergie pour la lumière a diminué d’un facteur 6.

Le cout de l’électricité pour quelques illuminations dans les fenêtres et un sapin dans le jardin, entre 1er décembre et 20 jours après noël qui selon la tradition constitue le fin de la fête, n’est que 2,6 euros, contre 15 euros pour     l’époque pré-LED.

Quiconque a 4 chandeliers et 1 étoile dans les fenêtres et 2 sapins de Noël dans le jardin, qui brillent jour et nuit, doit payer un peu plus, 5 euros.

Historiquement nous vivons avec de la lumière électrique depuis 1879 quand Edison a inventé l’ampoule incandescence. Elle a peu à peu été améliorée mais le rendement a toujours resté bas, autour de 5% pour les plus modernes. Le rendement pour un LED est de 25% -30%, ce qui est beaucoup mieux mais indique que des améliorations encore sont possibles.

Un autre problème est que de la lumière artificielle nous empêche à voir les étoiles.

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