Avec la 6G, le monde deviendra hyper-connecté

Alors que les premiers réseaux 5G maintenant se développent, les chercheurs travaillent déjà sur la prochaine génération, le 6G.

L'initiative mobilise environs 300 chercheurs et a débuté au printemps dernier. Le programme s'étalera sur 8 ans et dispose d'un budget de 250 millions d’euro.

L'ambition des réseaux 5G, actuellement mis en service, est de gérer 1000 fois plus de trafic de données que la 4G et à connecter 50 milliards appareilles de type divers dont beaucoup dans l’industrie.

Dans l'avenir, avec la 6G, la capacité va augmenter encore plus. Pour la première fois, les réseaux mobiles pourront gérer 1 térabit par seconde, correspondant à environ 40 film en HD par second et portés par des ondes de longeur 0,01 – 3 mm. Cela permettra des services complètement nouveaux tels que des caméras 3D.dans par exemple des voitures autonomes. Cependant, pour le réaliser il faut développer des nouveaux matériaux, composants électroniques et antennes.

Dans leur premier rapport les chercheurs du 6G esquissent une image de l'avenir des services mobiles. Le monde deviendra « hyper-connecté ». La vision est que les services intelligents sans fil nous suivront partout et s'adapteront à chaque situation.

Pour que cela devienne une réalité, nécessite non seulement une connexion sans fil plus rapide mais aussi à la fois aussi une transmission sécurisée et peu consommateur d’énergie. Ce dernier deviendra une exigence de plus en plus importante pour des grands centres de données qui bourdonneront en arrière-plan pour effectuer des nouveaux services, tels que basés sur l’intelligence artificielle.

Comme il généralement faut une dizaine d'années entre les changements technologiques dans l'industrie de communication mobile et que la 5G vient d'arriver sur le marché, l’introduction de 6G sera vers 2030. Les téléphones seront différents de ceux d'aujourd'hui et en partie remplacés par d'autres moyens de communication comme par exemple des écrans intelligents ou des hologrammes qui montre la personne au bout du « fil » en 3D. À l'extérieur, nous pourrions porter des lunettes avec un écran intégré où nous voyons à la fois la réalité et les informations dont nous avons besoin.