+50% pour les énergies renouvelables d’ici 2024

Selon l'Agence internationale de l'énergie, 1 200 GW d'électricité verte supplémentaire seront ajoutés à la production mondiale actuelle durant les 5 ans à venir. Cette puissance représente une augmentation de 50% entre 2019 et 2024 et correspond approximativement à l'offre actuelle d'énergie renouvelable américaine.

Cette croissance de 50% représente 10% par ans, un chiffre qui rendrait n’importe quelle industrialiste heureux. Pourtant, la population mondiale croit actuellement de 1% par ans et la croissance économique de 3,5%. Toute la croissance des sources vertes vont par conséquence ne pas remplacer des centrales fossiles. Dans cette perspective on se demande si les 10% par ans prévus soient suffisantes pour régler le problème climatique.

Dans le report il est écrit que :

« Les énergies renouvelables constituent déjà la deuxième source d'électricité du monde, mais leur déploiement doit encore s'accélérer si nous voulons atteindre les objectifs à long terme en matière de climat, de qualité de l'air et d'accès à l'énergie. »

Cette formulation est générale mais elle ne répond pas à la question si la croissance prévue soit suffisant ou non.

Si les prévisions de l'AIE sont bons, la part renouvelable de la production totale mondiale passera de 26% actuellement à 30% et une explosion de l'énergie solaire sera la force motrice.

D'ici 2024, les prix des panneaux solaires devraient chuter de 15 à 35% et le rapport estime que la part des systèmes sur les toits de bâtiments doublera au cours de la période, pour mondialement atteindre environ 100 000 installations. Ils représenteront environ 60% de la croissance de la production d'énergie renouvelable d’ici à 2024. L'Australie, la Belgique, les Pays-Bas et l'Autriche, ainsi que l'État américain de Californie, seront les principaux moteurs de cette évolution.

À d'autres égards, l'AIE s'attend que l'énergie éolienne terrestre produira 25% de plus mais que la part des installations en mer ne représentera que 4% de croissance.

La Chine représentera 40% des contributions, ce qui est une hausse par rapport aux prévisions présidents.