Le spam a 40 ans.

Gary Thuerk, directeur du marketing chez Digital Equipment Corporation, envoyait le premier message de spam à 393 personnes en 1978, afin de promouvoir un nouveau produit.

Le message était reçu un peu comme le spam d'aujourd'hui. Gary Thuerk a eu une réprimande appropriée et on lui a ordonné de ne plus le faire.

Depuis lors, le spam a grandie de la façon explosive et il a été rejoint par des tentatives d’implanter des codes malveillantes et de la pèche pour informations sensibles de toutes sortes.

La portée a été immense, 85% de tous les mails envoyés en avril 2019 étaient des spams.

Le mot spam vient d’une marque de conserve de proc fabriquée par Hormel Foods Corporation. Il a été introduit en 1937 et a gagné en popularité dans le monde entier après son vaste utilisation par l’armé américain pendant la Guerre.

Le véritable usage du mot pour emails non-voulu provient d’un sketch Flying Circus de Monty Python de 1970. Dans ce sketch, tous les éléments du menu du restaurant sont transformés en SPAM. Lorsque la serveuse répète le mot SPAM, un groupe dans le coin chante «SPAM, SPAM, SPAM, SPAM, SPAM, SPAM, SPAM, SPAM, SPAM charmant! Spam merveilleux », noyant toutes autres conversations, jusqu'à ce qu'on leur dise à fermer leurs gueules.

L’idée de l’emploi du mot pour ces messages énervants semble être « partout et de peu de valeur ». Les francophones en Canada n’aiment pas le mot spam. Ils utilisent pourriel, formé par les mots courriel et pourrit.

Le coût pour les attaques de spam est de 1,3 milliard de dollars. C’est un chiffre qui apparaisse dans le nouveau rapport de Cisco Click with caution. Leur enquête couvre 3 200 responsables de la sécurité informatique dans 18 pays.

Plus de la moitié des personnes interrogées estiment que c’est difficile ou très difficile de se protéger. Les spams sont donc considéré comme une menace plus importante que tout autre problème de sécurité, encore plus important que la sécurité des données dans le cloud et l'utilisation de téléphones mobiles.

Environ 75% des responsables interrogés avaient à un moment donné subi des perturbations dans leurs opérations à la suite d'attaques par mails.

Au fond du problème est la gratuité de mails. Si le cout seulement serait 1 centime par mail, des millions de spams ne seront jamais envoyés. Cependant, des accords mondiaux sont très difficiles à négocier. De plus, une facturation est difficile à implémenter.

La gratuité et toujours cher.

Personnellement je considère que de la publicité par mail est du spam. En France la législation stipule qu’il y a la possibilité à se désinscrire sur des listes d’adresses de l’expéditeur. Mais, pour le faire il faut cliquer dans le mail ce qui est déconseillé au moins qu’on est très sûr que le mail n’est pas malveillant.

C’est pourquoi je propose que ces mails obligatoirement soient marqué avec PUB, comme première mot dans la rubrique. Avec ce mesure les filtres de spams deviendraient plus précise et les rapides et nécessaires scans dans la cage des spams pour trouver des messages éventuellement mal triés plus rapide.