L’industrie européenne a
longtemps hésité à ouvrir des fabriques pour batteries de voitures. Des tels projets
ont longtemps été considérés comme haut risque. Un facteur important a été les
diffus plans pour la fabrication de voitures électriques. Cependant, maintenant
il est clair qu’elles bientôt seront introduites à grand échelle.
Un autre facteur freinant
est qu’il faut beaucoup de temps pour construire une fabrique, environ 3 ans.
La phase de planning est longue car il faut appliquer pour tant de permis,
recruter des personnes, faire le plan du bâtiment, commander tous les machines
nécessaires et finalement dresser le fabrique.
De plus, ces fabriques coûtent
cher et pour repayer l’investissement avec les profits de vents, il faut
environ 3 ans. C’est-à-dire qu’un investisseur ne peut pas espérer une
rentabilité qu’après 6 ans. A ces complications s’ajoute le fait que le
développement dans le secteur batteries est très rapide. Dans 6 ans les
meilleures batteries vont certainement être assez différentes de celles
d’aujourd’hui.
Malgré ces hasards un
certain nombre d'usines de batteries sont prévues en Europe. Bloomberg New
Energy Finance prévoit que l'Europe produira 198 GWh en 2023, contre 130 GWh
pour l'Amérique du Nord.
A lui seul VW prévoit de
produire 22 millions de véhicules électrifiés sur une période de 10 ans.
Beaucoup s’est demandé si la disponibilité de batteries lithium-ion suffirait
pour ce volume. Un rapport de la Commission européenne a averti qu'une forte
dépendance à l'égard des batteries importées risquait de nuire à la
compétitivité de l'industrie automobile européenne.
En 2018 la production
européenne n'était que de quelques GWh, soit 3% de la production totale
mondiale. Cependant, actuellement un retardateur, l'Europe est maintenant en
train d’investir d'importantes sommes avec le soutien de l’UE.
Les analystes notent aussi
que la production européenne sera plus robuste en le sens que la production
américaine est si étroitement liée à une société - Tesla. C’est principalement
l’Allemagne et la France qui ont impulsé l’avancée européenne, grâce à
l’initiative de « l’AirBus de batteries », European Battery Alliance,
avec des investissements qui peuvent atteindre 100 milliards d’euros.
Cependant, une importante
partie des usines prévues est gérée par des sociétés asiatiques. Le chinois Contemporary
Amperex Technology investit maintenant dans une usine allemande avec la
capacité de 14 GWh par an pour les clients BMW et VW. Svolt Energy Technology
prévoit une installation en Europe de 24 GWh par an à partir de 2025.
LG Chem, Samsung SDI et SK
Innovation sont parmi les entreprises coréennes qui envisagent de se développer
en Europe. Avec le soutien de l'Etat hongrois, Inzi Controls investira environ
50 millions d’euro dans une usine qui sera opérationnelle déjà l'année
prochaine.
Pourtant, la production de
batteries est très énergivore. Il est par conséquence douteux de les localiser dans des pays qui produisent un
grand partie de leur électricité avec charbon. C’est l’avantage du Suèdois
Northvolt qui en 2021 produira 16 GWh par
an et pleinement construit le double.
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