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vendredi 7 juin 2019

La guerre thermostatique


Voici encore un raison pourquoi la relation avec le sexe opposé peut être tant compliquée – la température ambiante.

Parce que les prestations intellectuelles des femmes augmentent avec la température ambiante tandis qu’elles abaissent pour les hommes, ce conflit est difficile à éviter. D’où la « guerre » thermostatique dans des bureaux.

Un article dans la revue Plus One rend clair que cette conflit n’est pas imaginaire mais réel. Les chercheurs testaient les prestations intellectuelles sur une sélection 543 étudiants universitaires allemands à des températures ambiantes différentes, allant de 16 à 33 °C. Le résultat s’avérait frappant.

Alors que la température augmentait, les femmes faisaient mieux dans des tests mathématiques et verbaux, tandis que les résultats pour les hommes se détourés. Une augmentation de la température d'un peu moins de 6 °C correspondait à une augmentation de 15% pour les femmes et une détérioration de 3% pour les hommes.

Les chercheurs excluent une différence d’habits, car les sujets portaient tous des T-shirts et des shorts. Non plus ont-ils d’autres explications à proposer.

Voici un effort d’explication basé sur des simples considérations thermiques.

Pour maintenir notre température interne à 37 °C nos corps génèrent de la chaleur. Pour une personne assis il faut en moyenne 60 W mais il y a naturellement des différences individuelles qui dépendent de la taille. En moyenne les femmes sont quelques centimètres lus courts que les hommes et cette différence est moyennement atour de 5%.

En supposant que la génération de chaleur est proportionnelle au volume des corps, les hommes généreraient un facteur de  1,053=1,16 plus de chaleur que les femmes. D’autre part, les hommes dépensent plus car ils ont un peu plus de surface corporelle, qui grossement est proportionnelle à le carré de la taille, un facteur de 1,052=1,10, ce qui est moins que le facteur pour la génération de chaleur. Le ratio (chauffage interne)/(surface corporelle) est simplement un peu plus élevé pour les hommes. En plus les femmes ont des seins qui augmentent leurs surfaces exposées aux refroidissements.    

Ce simple calcule, hautement spectaculaire, indique que les hommes, par  constitution, sont un peu plus adaptés pour températures fraiches.

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