Voici
encore un raison pourquoi la relation avec le sexe opposé peut être tant compliquée
– la température ambiante.
Parce
que les prestations intellectuelles des femmes augmentent avec la température ambiante
tandis qu’elles abaissent pour les hommes, ce conflit est difficile à éviter. D’où
la « guerre » thermostatique dans des bureaux.
Un article dans la revue Plus One rend clair que cette conflit n’est
pas imaginaire mais réel. Les chercheurs testaient les prestations
intellectuelles sur une sélection 543 étudiants universitaires allemands à des températures
ambiantes différentes, allant de 16 à 33 °C. Le résultat s’avérait frappant.
Alors
que la température augmentait, les femmes faisaient mieux dans des tests mathématiques
et verbaux, tandis que les résultats pour les hommes se détourés. Une
augmentation de la température d'un peu moins de 6 °C correspondait à une
augmentation de 15% pour les femmes et une détérioration de 3% pour les hommes.
Les
chercheurs excluent une différence d’habits, car les sujets portaient tous des T-shirts
et des shorts. Non plus ont-ils d’autres explications à proposer.
Voici
un effort d’explication basé sur des simples considérations thermiques.
Pour
maintenir notre température interne à 37 °C nos corps génèrent de la chaleur.
Pour une personne assis il faut en moyenne 60 W mais il y a naturellement des
différences individuelles qui dépendent de la taille. En moyenne les femmes
sont quelques centimètres lus courts que les hommes et cette différence est moyennement
atour de 5%.
En
supposant que la génération de chaleur est proportionnelle au volume des corps,
les hommes généreraient un facteur de
1,053=1,16 plus de chaleur que les femmes. D’autre part, les hommes
dépensent plus car ils ont un peu plus de surface corporelle, qui grossement
est proportionnelle à le carré de la taille, un facteur de 1,052=1,10,
ce qui est moins que le facteur pour la génération de chaleur. Le ratio (chauffage
interne)/(surface corporelle) est simplement un peu plus élevé pour les hommes.
En plus les femmes ont des seins qui augmentent leurs surfaces exposées aux
refroidissements.
Ce
simple calcule, hautement spectaculaire, indique que les hommes, par constitution, sont un peu plus adaptés pour
températures fraiches.
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