Le
transhumanisme veut libérer les gens de leurs limites. En utilisant de la
technologie, il a pour but de nous libérer de nos faiblesses. Le mouvement en Suède
compte plus de 5 000 adeptes qui tous ont, ou veulent, avoir une micro-puce d’identification
sous la peau entre le pouce et l’index.
Le
mouvement s'est renforcé les dernières années. En plus de porter le concept de la
modification corporelle à des niveaux complètement nouveaux, le développement a
évidemment aussi créé des problèmes éthiques.
Les
piercings et les tatouages sont courants aujourd'hui. Cependant, des
modifications corporelles non visibles sous la peau sont de plus en plus courantes.
Il s’agit du bio-hacking, ce qui signifie qu’on manipule le corps et le psychisme
pour devenir une meilleure version de soi-même.
Une
partie du mouvement bio-hacking a ses racines dans le transhumanisme, une
philosophie qui préconise l’utilisation de la technologie pour améliorer nos
caractéristiques mentales et physiques.
Il y
a plusieurs versions de bio-hacking.
Une
branche s’intéressée aux expériences biologiques dans des laboratoires. Elle est
animée par une croyance populaire et démocratique de la science.
Une
autre branche est composée d’amateurs de micro-puces, des enthousiastes dont
l’attitude envers la technologie et le corps souvent repose sur une idéologie
transhumaniste, c’est-à-dire que le corps humain peut être amélioré par la
technologie.
D’améliorer
le corps avec l'aide de la technologie signifierait qu'on devient un cyborg,
c'est-à-dire un organisme composé à la fois de tissu biologique et de pièces
synthétiques.
Certains
transhumanistes pensent que l’humanité déjà est dedans, car nous utilisons de
technologies telles que stimulateurs cardiaques, implants cochléaires et spirales
de contraception pour améliorer nos vies physiques.
Pourtant,
l’idée de transhumanistes a des racines historiques. Les alchimistes voulaient par
exemple à trouver un élixir de vie et Freud a testé la cocaïne, qu’on peut
considérer comme des formes de bio-hacking.
La
différence est que certaines bio-hackers veulent aller plus loin. Par exemple
en « zappant » leurs cerveaux avec de l'électricité pour devenir
plus intelligent.
L'un
des principaux débats dans le transhumanisme sérieux est les limites entre
amélioration et thérapie. La plupart de nous sont prêts à payer pour les soins
de santé du voisin, mais ne pas pour qu’il améliore ces capacités. Mais, tout
dépend de la manière dont on aborde le problème. La vaccination est souvent considérée
comme une forme de médicament, mais en réalité c'est une amélioration qui nous donne
un système immunitaire collectif.
Dans
un avenir de transhumaniste imaginaire, il n'est pas impossible que quelqu'un pourrait
inventer un médicament d'amélioration sans effets secondaires. Par exemple, un
médicament, ou un implantât, qui augmente le QI de quelques points. L’accepter
ou non ? Il aura dans ce cas des minuscules améliorations pour les
individus mais un bénéfice socio-économique considérable.
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