Le bio dans les cantine scolaires suédois n’est peut-être pas si bon

En très peu de temps, la proportion d'aliments issus de l'agriculture biologique dans les cantines scolaires suédois et les maisons de retrait, a augmenté.

Selon un sondage récent sur l’engagement des municipalités pour les cantines, le bio représentait en 2017 moyennement 36% de la valeur totale des repas. Cependant, la proportion varie beaucoup et dans le sud du pays quelques cantines étaient déjà au-dessus les 60%, un taux fixé par le gouvernement pour 2030.

Il existe évidemment des avantages avec des produits bios sur les plats servis. Pourtant, un problème qui récemment a été clarifié est que le bio n’est pas si bon pour le climat. Les émissions d’une culture bio de petits pois émettent par exemple 50% plus de CO2 qu’une culture traditionnelle. Pour le blé, la différence est encore plus importante, de 70%.

La raison est que les récoltes sur des camps bio ne sont pas sur le même niveau que sur les cultures traditionnelles, principalement parce que les engrais en forme de minéraux, ne sont pas permis. Pour atteindre la même récolte, il faut donc utiliser davantage plus d’espace, ce qui souvent entraîne moins d’espace couvert par des forêts qui absorbent plus de CO2. Selon l’enquête les municipalités sont complètement ignorantes de cet effet.

Une autre objection est que les plats bio sont considérablement plus coûteux que les conventionnelle sans être plus nutritif. Dans beaucoup de commune ce fait a été contrarié par moins de viande et moins de gaspillage.

Les plus critiques font valoir que un plat bio coûte 50 centimes plus et qu’il serait mieux d’investir cette somme pour améliorer l’éducation.

D’autres font valoir que en moyenne if faut 28 kcal de combustibles fossiles pour produire 1 kcal de protéines animales. Pour le bœuf le rapport est même si haut que 54 kcal, tandis que les céréales ne nécessitent que 3,3 kcal pour 1 kcal de protéines végétales. Ils font par conséquence valoir que le mieux serait de servir que des repas végétariens. Cela se fait déjà dans certain cantines et la grande majorité des élèves semble l’accepter.