Le pouillot fitis est un
oiseau très commun en Europe. En France on estime qu’il y a entre 5 et 9
millions individus. Ils sont discrète et difficile à voir mais le chante
intense révèle leurs présences en printemps. Plus étonnement pour un oiseau qui
ne pèse que 10 grammes est qu’ils sont capable à migrer des très long
distances, jusqu’à 13 000 km.
Des chercheur russe et
suédois ont maintenant fini une étude sur le route migratoire vert Kenya et Tanzanie des pouillots
fitis qui en été nichent sur la péninsule Kamtchatka. Qu’ils
migrent loin est connu depuis longtemps mais ne pas leurs parcours.
Pour en savoir plus, les
scientifiques attachaient un très léger appareille électronique sur 29 oiseaux.
Parce qu’un GPS pèserait trop lourd la petite boite n’enregistrait que la
lumière du jour toutes les 5 minutes. Parce que la durée de la journée varie selon
les latitudes, cette information donnait la position nord-sud. En démarrant la horloge
lorsque les oiseaux étaient lâchés, l’information dans la mémoire de l’appareille
pouvait aussi être utilisé pour déterminer la levée du jour, c’est-à-dire les longitudes
ou la position est-ouest.
Un an plus tard, les
scientifiques réussissaient à capturer 4 exemplaires dont 3 fourniraient des données. Il s'est avéré qu’ils
avaient parcouru au moins 13 000 km. Le voyage s’était premièrement dirigé vers
l’Asie du sud-ouest et ensuite la Méditerranée où ils restaient quelques
semaines avant de se rendre au Kenya et Tanzanie.
La migration a commencé
fin août et ils ne sont arrivés en Afrique de l’Est qu’en décembre. Mais il
n'est pas le vol lui-même qui a pris du temps. Pour chaque jour de vol, ils
avaient besoin à se reposer 7 jours pour accumuler suffisamment de graisse.
C'est donc le ravitaillement d’énergie, en forme
de gras, qui prend du temps. Il est estimé que ces oiseaux doivent augmenter
leurs poids de 8 à 10 grammes.
Les pouillots fitis sont insectivores
et Kamtchatka n’est pas le bon lieu en hiver. A se déplacer loin coûte cher,
mais des études ont montré qu'il n'est peut-être pas si coûteux qu'on pensait auparavant.
Une alternative serait de rester en Afrique. Mais, la concurrence est beaucoup
plus important dans les tropiques, de plus il y a beaucoup de prédateurs et
maladies. Ce continent connait aussi des variations saisonnières. Plusieurs
facteurs favorisent donc la migration d’oiseaux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.