L’énergie
électrique doit être produite au même moment que consommé. C’est un problème
important pour les fournisseurs d’électricité car la consommation varie d’un
seconde à l’autre. Par conséquence il n’est pas possible à maintenir un
équilibre parfait dans un réseau électrique. C’est pourquoi la norme en France
stipule une variation maximale de la tension de +/- 10%, soit entre 207 V et
253 V. La fréquence peu aussi varier et
dans ce cas la norme permit de +/-0,1%, soit entre 49,4 à 50,5 hertz.
Traditionnellement
ces sont les variations de la consommation qui pose le problème mais avec
l’introduction d’énergies verts il s’ajoute les instabilités de la production. A
compenser pour tous ces variations coute cher, il se fait par exemple souvent par
des turbines à gaz avec kérosène comme combustible.
Pendant
plus d’un an une autre solution au problème a maintenant été essayée en
Australie. C’est une batterie gigantesque fabriquée par Tesla. Elle est de 129
MWh, correspondant à plus de 3000 batteries de Renault ZOE. Un très grand
avantage est qu’elle peut réagir aux déséquilibres dans le réseau en millisecondes.
Pourtant,
l’investissement est important, de 56 million d’euros. Mais, il y a aussi des
revenus. Au premier semestre 2018,
les ventes d'énergie ont généré 8,1 millions d'euros, correspondant à une
récupération de l’investissement autour de 3 ans. La propriétaire, le français
Neoen, frotte ses mains et a commencé
une nouvelle installation dans un État voisin.
Cependant, la rapidité de
la réponse a aussi été une inconvenance car de 30 à 40% de la production n’ont
pas été payé. La raison est que les opérateurs de réseau reposent sur un
système adapté pour production d’électricité avec charbon, qui a un temps de
réponse beaucoup plus lent. La batterie réagit simplement trop vite pour que la
compensation soit enregistrée.
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