Comment affectent-nous les couleurs ? Il y a tant de
hypothèses. Un exemple est le livre « Nature des couleurs » de Rudolf
Steiner, le fondateur du l’anthroposophie. Steiner
est très sûr et fait entre autre valoir que le rouge soit calmant pour les
enfants mais excitant pour adultes.
Entourés par le vert, par exemple une forêt, nous ancêtres
se sentiraient probablement moins menacé. Dans un perspective évolutionnaire il
serait donc probable que le vert aurait un effet calmant. C’est aussi un effet constaté
par des psychologues dans des environnements bien contrôlés. Cependant, il est
loin de sûr que cette réaction soit la même dans des situations plus composés.
Les expérimentalistes sont prudents et soulignent que leurs
résultats ont été obtenus dans des conditions contrôlées en laboratoires. Ils
ne sont donc pas nécessairement vrais dans des situations plus complexes. Avec
une certaine certitude ils concluent néanmoins qu’une salle peint en rouge ou
jaune a un effet stimulant alors que le bleu et le vert sont calmants.
Pourtant, le facteur déclenchant n’est souvent pas la couleur
lui-même mais l’intensité. Ce fait est particulièrement fort quand les couleurs
sont vus ensemble. Une salle avec une haute complexité visuelle de plusieurs
couleurs vives et de motifs bigarrés, cause plus de stress qu’une salle de murs
gris neutres.
L’effet dans la vie de tous les jours est beaucoup plus
incertain. Les environnements réels ont très rarement colorés si pures que des
salles d’expérimentations. Nous sommes aussi influencés par nos activités et il
existe des impacts de la personnalité et l'état temporaire émotionnel.
Quelques-uns de ces effets sont certainement génétiques mais
beaucoup sont très culturels ou liée à des expériences du passée de l'individu.
Il vaut mieux interpréter les affirmations confiantes,
qui souvent apparaissent dans les médias populaire comme très incertaines.
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