Les expériences ont été effectuées sur des roses parce qu’elles
ont une
structure similaire à celle des
arbres. Pour l’avenir l’espérance
est de l’appliquer dans le secteur forestier.
Des chercheurs de l'Université
de Linköping, Suède, sont les premiers au monde à combiner l'électronique
et plantes. C’est une technologie qui ultimement rendrait
possible à contrôler les propriétés des plantes. Il y a deux domaines d'applications
intéressantes.
Une est de mesurer les caractéristiques
intérieures, tels que la teneur en sucre,
le pH et cetera et aussi d’activement contrôler la physiologie de la plante. C’est un peu
comme OGM mais sans les risques. Il est par
exemple possible de contrôler le temps de fleurassions. Une autre possibilité
est d’interférer avec la vie hormonale de la plante pour optimiser
les caractéristiques physiques.
L’autre application envisageable est de
créer des électrodes dans les
feuilles, qui incitent la photosynthèse de produire un courant
électrique au lieu de sucre. Dans ce cas les plantes pourraient contribuer à
notre besoin d’énergie. Flower to power ! Mais cela est loin dans le futur.
En testant plus de 20 différentes substances
le groupe a finalement trouvé un qui peut servir comme une électrode dans les carneaux
des plantes. C’est une matière plastique qui à la
fois est soluble dans l'eau, est un conducteur électrique et qui
par soi-même monte dans les canaux des plantes. La combinaison de ces 3 caractéristiques est importante.
Lorsque la substance pénètre dans les plantes par les canaux de transport, elle active le système de défense qui fait que la substance forme un gel. Le résultat est la formation de conducteurs électriques continus. De plus, le gel n’empêche pas les transports de l’eau et nutriments dans les canaux.
Lorsque la substance pénètre dans les plantes par les canaux de transport, elle active le système de défense qui fait que la substance forme un gel. Le résultat est la formation de conducteurs électriques continus. De plus, le gel n’empêche pas les transports de l’eau et nutriments dans les canaux.
Le groupe est le premier à avoir réussi à le faire et il espère que ce fait attira plus de chercheurs dans le domaine. Cependant, la découverte ne mènera pas à
un produit demain. Il faut avoir un horizon de au moins de 10 ans dans ce type de recherche.
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