Quand dieu avait peint tous les oiseaux,
sauf le chardonneret, il ne lui restait plus de couleurs et c’est sur le chardonneret
qu’il a essuyé ces pinceaux.
En suède comme en France il y a environ 300
espèces d’oiseaux et la plus par d’eux sont les mêmes. Je les connais presque
tous par nom en suédois et sur des images je peux peut-être les identifier à
80%.
En français j’ai un grand trou dans ce
domaine. Les noms sont parfois directement traduisibles, c’est par exemple le
cas pour le rouge gorge et le rougequeue, mais c’est plutôt rare. Puis, je
connais les noms qui suivant apparaisse dans des textes : Pigeon, cygne,
muette, cocu, poule….…
Reste à faire le travail et apprendre le 90%
noms manquantes. Quand on apprend une langue étrangère, les noms d’oiseaux,
arbres et plantes n’ont pas de priorité.
Le nom chardonneret est assez facile à ce
souvenir car cet oiseau aime surtout les grains du chardon. Riche en huile ils
ne sont pas une nourriture mauvaise et le chardonneret a fait un art à grimper
sur ces plantes épineuses.
Le chardonneret est fréquemment
un motif dans la peinture classique. Le plus connu est
probablement un tableau de 1654 par Carel Fabritius élève de Rembrandt. Cet
oiseau figure aussi dans un titre d’un roman « Le
Chardonneret » par Donna Tartts
de 2013.
Hormis de ses couleurs spectaculaires le
chardonneret est connu pour son chanson. L’appelle n’est qu’un tick tickeli
tickelitt mais quand il vraiment chante, que font les mâles pour attirer des
femelles ou défendre leur territoire, c’est comme de la bonne musique.
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