Ce théorème semble avoir été formulé par l’économiste
américain Kenneth Galbraith :
« Si on nourrit des chevaux avec assez
d’avoine, certains graines vont passer
et tomber sur la route à la joie des moineaux. »
C’est une métaphore pour polémiquer contre l’idée économique
qu’il ne faut pas trop taxer les plus riches pour que leurs dépenses
successivement retombent dans l’escalier de revenues et finalement arrivent aux
plus pauvres.
Le théorème existe en nombreuses variantes moins compréhensibles et donc moins
provocateurs. Un serait le théorème d’offre
de Sonnenschein. Sous noms divers le théorème de crotte cheval est malheureusement
pratiqué par des nombreux gouvernements et les inégalités se creusent. Par conséquence,
quelques petites pourcents de la population en Europe sont maintenant les propriétaires de gros pourcents
de la richesse. (1% des suédois possède 30% de la richesse du pays).
Le théorème crotte cheval a longtemps été défendu par divers
groups de pressions. Mais, dans un
nouveau rapport il est maintenant vigoureusement
rejeté par le FMI. Christine Lagarde, leur chef, a dans
un discours averti contre
les inégalités galopantes et elle a constaté que les bienfaits économiques viennent
d’en bas et non d’en haut.
Si la part des revenues des 20% les plus
riches augmente, la croissance du PIB réel abaisse. Si, en revanche, la part
des revenus des plus pauvres 20% augmente le PIB réel augments.
Le FMI appelle les
gouvernements à davantage dépenser
sur les plus pauvres, y compris plus d'argent
pour soins de santé et écoles. L’organisation propose aussi des
impôts sur les revenus progressifs, impôts sur
fortunes et des taxes élevées pour dividendes.
C’est un bon coup contre le théorème crotte cheval. Soit-il
enterré ? Avec tant des spin doctors - spécialistes en communication
politique qui gagnent leurs vies en déformant la réalité - dans la nature,
c’est douteux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.