Les peuples qui vivent dans l’Amazonas parlent beaucoup de
différentes langues. Cependant, elles ont une chose commune, un très riche
vocabulaire pour nuances de vert. En revenant d’une chasse dans
la forêt cela est nécessaire pour pouvoir reconnaitre des repaires pris sur le
chemin. Dans un de ces langues il aurait au moins mots pour 30 nuances de vert.
Les conditions de vie, peut-être pourrait-on
dire la culture, teinte les langues. Le français a par exemple plus de mots
pour tout qui touche au vin tandis que le suédois est riche en mots pour la
neige. On peut naturellement exprime les qualités de la neige autant bien en français
qu’un suédois mais il faut utiliser plus de mots. Le voici : Neige
collant, neige humide, neige couvert d'un couche de glace, neige volant, et cetera.
Voici quelques particularités du vocabulaire
que j’ai trouvé dans un article en suédois.
L’Albanaise a 27 mots pour « sourcil » et un peu prés
autant pour « moustache ». Pourquoi elle possède cette
richesse est inconnue.
En hawaïen il
existe 65 mots pour décrire des filets de pêche, 108 pour les patates douces, 42 pour la canne à
sucre et 47 pour les bananes. Le Gaélique écossais dispose de nombreux mots pour « mauvais temps », les Somaliens ont beaucoup de mots pour « chameau », qui entre autre décrit leur type de consommation
de nourriture et des habitudes sexuelles.
La Grec a beaucoup
d'expressions pour « claques » et le Baniwa, une langue parlé au Brésil, ont 29
mots pour « fourmis » et
leurs sous-espèces comestibles. Tout
le monde peut naturellement parler de ces choses mais le besoin
de le faire dans un forme comprimé n’existe pas par tout.
Le peuple Shona en
Zimbabwe vit principalement sur
l'exploitation de la terre dans les
régions montagneuses. Mais, tout comme chez les Albanais et leurs cheveux du visage, on ne peut pas deviner pourquoi ils ont tant de mots pour « aller » : « à travers un endroit boueux
avec un bruit de succion »,
« pendant longtemps avec pieds nus »,
« courbé, froid et humide », « avec des hanches remuant », «
dans un très court vêtements », «
nu », « tandis que la peau sur
les pieds se déchire », « avec
des mollets si minces que la
personne semble sauter comme une sauterelle plutôt que de
promener ».
Sans surprise, une grande partie de ces mots spécifiques à la culture sont
liés au climat. Le kwangali, parlé en
Namibie, a par exemple un mot qui exprime « sauter sur les pointes des pieds sur de la sable chaud ».
Encore plus étrange pour nous sont
des expressions culturels. Dans le Venda,
une langue d'Afrique du Sud le mot mmbwe
signifie « un petit cailloux ronds
prises de l'estomac d'un crocodile, puis avalées par un chef ». Ou, le mot
persan nakhur que les gens disent pour
exprimer « un chameau qui ne donne pas de lait au moins qu’on lui
chatouille des narines ».
Les différentes vues culturelles de temps sont
aussi transparent dans le vocabulaire. Dans le panjabi,
une langue indienne, le mot parson peut à la fois signifier « la veille » et « après-demain ». Le peuple Zarma en Afrique de l'Ouest a
le mot wete pour « l'heure entre 9 et 10
heures du matin ». De la même façon les Chinois
utilisent wushi pour « le
temps entre 11et 1 heures » et les
Haoussa au Nigeria ont azahar,
qui comprend « le temps entre
1 :30 heure et quelque part autour de 3 heures ».
Restreindrait nos langues nos pensées ?
Il est clair que la langue a un impact sur la façon que nous pensons mais il
est douteux si elle limite la capacité de penser.
Source : Språktidningen
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.