Est-ce qu'une mutation qui s'est produite il y a plus de 500
000 ans peut expliquer la langue, unique pour l'homme ? C’est que font valoir
des chercheurs américains et européens dans une étude publiée dans la revue
scientifique PNAS.
Le gène censé d’être impliqué est appelé Foxp2. Les humains ne sont pas les seuls à l’avoir, mais c'est
seulement chez nous qu’il a subi une mutation rendant la langue possible.
Le gène a été
identifié dans une étude antérieure chez une famille où plusieurs membres soufraient
de difficultés linguistiques élevées.
Il s'est avéré que les membres avaient
une version mutée du gène Foxp2.
C’est grâce à le Foxp2 que nous pouvons transformer des nouvelles expériences à des actes de routines. Il est dit avoir un lien avec la mémoire procédurale. C’est cette mémoire qui assure que des habiletés telles que de nager ou faire du vélo ne sont pas oubliées, même si elles n’ont pas été pratiquées pendant longtemps.
C’est grâce à le Foxp2 que nous pouvons transformer des nouvelles expériences à des actes de routines. Il est dit avoir un lien avec la mémoire procédurale. C’est cette mémoire qui assure que des habiletés telles que de nager ou faire du vélo ne sont pas oubliées, même si elles n’ont pas été pratiquées pendant longtemps.
Dans le test, certaines souris ont eu leur Foxp2 modifié à la variante
humaine. Comparé avec des souris normales, ces souris
ont plus rapidement appris à s’orienter dans un
labyrinthe. Selon les chercheurs les souries modifié ont
profité d’une mémoire procédurale amélioré. Cela les a donné un avantage vis-à-vis les
autres, qui à chaque fois confrontés avec le labyrinthe avançaient comme si c’était la première fois.
De la même façon, les chercheurs pensent que le Foxp2 explique l'une des pierres angulaires de la langue; c’est-à-dire la faculté de s'imaginer un objet en entendant le mot qu’il représente. Ce gène particulier peut donc expliquer pourquoi le mot « éléphant » provoque une image d’un éléphant.
De la même façon, les chercheurs pensent que le Foxp2 explique l'une des pierres angulaires de la langue; c’est-à-dire la faculté de s'imaginer un objet en entendant le mot qu’il représente. Ce gène particulier peut donc expliquer pourquoi le mot « éléphant » provoque une image d’un éléphant.
Le fait qu’un appelant n'a pas besoin d'expliquer ce qu'est un objet chaque
fois qu'il est mentionné, rende la conversation rapide et lisse. Le Foxp2 serait
donc le gène qui détermine la fonction auto-pilote
dans la langue humaine.
Les ordinateurs n’ont pas de Foxp2 mais il est possible
d’implémenter une fonction ressemblant. Pour par exemple communiquer un papier
peint avec roses à un ordinateur, une possibilité est de le décrire pixel par
pixel. L’autre possibilité est de décrire une rose en détaille et puis les
positions des autres. Le résultat est une compression considérable. On pourrait
même dire que l’ordinateur a appris le mot rose. En effet, c’est un peu près ce
qui arrive quand des images sont comprimées. Le logiciel cherche à éliminer
tant de structures répétitives que possible.
Vu dans cette manière la langue humaine est super-comprimée.
De plus, contrairement à un ordinateur, nous n’avons pas toujours besoin d’une
description exacte. Si le mot « table » apparaisse dans un texte sur
un cuisine, nous comprenons qu’il s’agit d’un table de cuisine et ne pas un
table du salon. Et, si le table n’est pas important dans le contexte, il n’y aucune
besoin de le décrire exactement.
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