Déjà le philosophe grec
Aristote aurait dit : « Aucun grand génie sans un trait de folie ».
Nous connaissons aussi toutes ces histoires de personnalités
créatives avec comportements bizarres. Strindberg, Hemingway, Mozart, Van Gogh et Einstein sont des exemples de
personnes qui aussi sont connu pour leurs destins tragiques ou leur mode
de vie hors du commun.
Une étude suédoise sur cette corrélation montre
que la corrélation existe mais que tous les toqués ne sont pas créatifs.
Il faut d’abord avoir une définition,
distincte et détectable, de créativité. Les chercheurs ont choisi le métier.
Toutes les professions impliquent un élément de créativité mais en
différents dégrées. Dans l’étude des scientifiques et des artistes était
classifié comme créatifs.
Puis les chercheurs ont utilisé des
registres qui comprennent des donnés sur des milliers de patients et de leurs proches en bonne santé. Les
registres suédois sont uniques au monde parce que les données
ont été recueillies au cours de
plusieurs décennies.
En combinant différents
registres il était possible de faire les liens entre personnes
traités pour schizophrénie,
trouble bipolaire et dépression, leurs
familles en bonne santé et leurs professions. Puis, le chercheurs pouvaient examiner si les patients et
leurs proches ont tant de professions créatives que les personnes en bonne santé et leurs proches.
Les résultats renforcent
le lien entre psychose et créativité. Des patients atteints de
trouble bipolaire et les proches
d’un patient atteint de schizophrénie et trouble
bipolaire ont souvent des professions
créatives. Le facteur commun pour ces deux catégories est des symptômes psychotiques
qui modifient la perception de la
réalité. Cependant, il n’avait aucune corrélation
pour les patients souffrant de
dépression et leurs proches. Cela
signifie que le lien entre la créativité et les maladies mentales est spécifique.
Elle ne s'applique pas à toutes formes
de maux.
Les résultats
montrent aussi que la plus forte corrélation existe
entre les plus proches, (parents, frères, sœurs et enfants), des patients plutôt que chez les patients. Il est en ligne avec la théorie selon
laquelle les symptômes psychiatriques,
dans une certaine limite conduit à
une plus grande créativité mais qu’elle diminue
quand les symptômes devient excessifs.
Il est par exemple connu que le compositeur allemand Robert Schumann a été le plus productif
au cours de ces périodes légèrement maniaques et hypomaniaques.
Lorsque la manie s’est
épanouie pleinement, toute sa
créativité est disparue.
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