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dimanche 8 juin 2014

Le problème de la gargousse résolue par une femme



La gargousse est un charge de poudre explosif emballé dans un sac qui autre fois était utilisé dans les canons. Un des problèmes avec cette technologie était que l’emballage laissait des résidus incandescents dans le tube, qui empêchait la mise en place de la prochaine gargousse.

En 1773, le roi suédois Gustav III, a promis d’une récompense de 6 000 couronnes à celui qui réussirait à concevoir une méthode sur d’emballer les gargousses. Ce défie n’était sans fondement car la Suède avait la Finlande à défendre contre une Russie toujours expansionniste.

La récompense, (environ 15 000 euro d'aujourd'hui), attirait des nombreuses personnalités. Le plus célèbre était le chef de l’artillerie lui-même, le général, Reinhold von Anrep. Il proposait des sacs de tissu avec une couche extérieure de vernis pour éviter que de la humidité entre. Mais, des tests avec ces gargousses, exécutés par l'Académie Royale des Sciences, n’étaient pas bons. Un partie incandescent de l’emballage se coinçait dans le tube et empêchait toute autre fusillade.  

Au printemps 1774, une jeune femme et tapissier Maria Christina Bruhn, se  présenté à l’Académie avec une gargousse qu’elle avait conçu. Elle était aussi peinte de vernis mais fait d’un tissu plus fin. Cette gargousse a fonctionné beaucoup mieux. Suit a discussions approfondies le type de gargousses que Mlle Bruhn avait proposé a finalement été choisie. 

Maria Christina Bruhn est né à Stockholm en 1732. Son père est mort tôt et pour soutenir sa famille sa mère a obtenu le privilège de continuer l’activité de son mari, la tapisserie. Quand Marie avait 19 ans, aussi sa mère est morte.

Le jeune Mlle Bruhn a repris l'atelier et en plus la responsabilité pour ses deux sœurs. Elle a beaucoup expérimenté avec la préparation de vernis, le mélange des couleurs et de la peinture. Comme propriétaire d’un atelier elle faisait partie de la petite bourgeoisie. Elle n'était pas riche, mais elle avait quand même les moyennes de payer les impôts et les salaires d’un assistant et un serviteur.

Comment elle est venu de s’intéresser pour la technologie de l'artillerie n'est pas connu, mais à l’époque il était courant pour les tapissiers d’aussi fabriquer l’emballage pour les gargousses.  

Une première approche vers l'Académie des Sciences a été prise lors du mariage de sa sœur avec l’ingénieur de la ville Hieronimus van der Burg en 1766. Un des amies de Burg était le professeur de sciences de l'artillerie, Nils Lindblom. Ce dernier a aussi participé à l’évaluation de l’invention de Mlle Bruhn. S’il aussi a arrangé le rendez-vous avec l’Académie est inconnue, mais à l’époque, comme aujourd'hui, les contacts étaient importants. Pourtant, les contacts ne signifient rien sans la capacité de livrer, et Mlle Bruhn le pouvait.

Elle savait fabriquer les gargousses les plus efficace et les moins chères. Mais, elle a eu des nouvelles décourageantes. Un certain nombre de membres de l'Académie, y compris Lindblom, avait assisté à un tir d'essai par les gargousses de von Anrep et ils ont constaté que cette fois le résultat était bon. Il a donc été décidé de continuer à utiliser les gargousses d’Anrep.

En Octobre 1783 un article dans un journal explique qu’une récompense de 500 couronnes a été attribuées major PG Wagenfelt pour une nouvelle invention, une gargousse recouvert d'un vernis. Mlle Bruhn comprend que le découvert essentiellement est la sienne et elle écrit une lettre au roi avec une demande de récompense. Une étude dirigée par le professeur Lindblom est fait mais le résultat n’est que des déclarations vagues. Lindblom n'osait pas prendre parti contre l’Académie et risquer de tomber en disgrâce. Mais, Mlle Bruhn ne renonce pas et elle demande directement l’aide de l’Académie. Leur enquête avance lentement mais bientôt il est clair que les gargousses d’Anrep toujours son mauvais et qu’il secrètement a utilisé celles de Mlle Bruhn.

Lorsque l’Académie annonce le résultat il recommande aussi que Mlle Bruhn soit récompensé. Mais elle n’aura jamais les 6 000 couronnes promis, sa récompense finale est de 166 couronnes et 32 ​​shillings. Mlle Bruhn comprend qu’il est temps de se distancer du nid de guêpes.

Quand l'argent enfin arrivé Mlle Bruhn prend sa retraite. Sa revenue est une petite somme payé par l’acheteur de son ancien atelier. Mais, c’était des sommes très modestes et dans des documents publics elle est mentionnée comme pauvre. Elle est morte en Octobre 1808, à l'âge de 77 ans.

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