Selon le panel climat de l'ONU une partie des problèmes climatiques mondiaux doivent être résolus en capturant le CO2. Il est dans ce contexte qu’un group chercheur suédois maintenant présente un nouveau matériel qui rend ce processus plus réaliste.
Dans le dernier sommet sur
le climat à Madrid un des interrogations était à quelle mesure nous pouvons
compter sur la technologie de capturer et stocker le CO2. Le panel climat de
l'ONU, le GIEC, estimait que ce captage doit représenter 13% des réductions
d'émissions requises d'ici 2050.
Etant donné que ces
technologies, dites CCS, ne sont pas encore largement utilisées, beaucoup de
politiciens, entreprises et organisations ont exprimé ses doutes sur le
réalisme de ce mesure.
Un des problèmes majeurs avec
le CCS est qu’il est trop coûteux. Pour capturer le CO2 provenant de par
exemple une cheminée d’une centrale électrique, il faut actuellement un filtre
avec un liquide qui absorbe le CO2. Ce liquide contient des amines, qui sont
coûteuses, dangereuses pour l'environnement, énergivores et corrosives.
Les chercheurs font valoir
qu’un une solution avec zéolithes est une alternative moins chère et plus durable. Les
zéolites sont des silicates cristallins très poreux qui à la fois sont
disponibles sous forme de minéraux naturels et comme un produit fabriqué
synthétiquement. Les zéolites sont connues pour pouvoir capturer certains gaz
et ils sont, entre autre, utilisé dans les catalyseurs d'échappement des
voitures.
Le filtre développé est un
mélangé de zéolites avec pores de la taille nanométrique et de la cellulose,
qui ensemble forme une mousse. La cellulose est bon marché et renouvelable et
les zéolites peuvent aussi être recycles. En laboratoire, les chercheurs ont pu
utiliser la même mousse 40 fois sans perdre beaucoup de capacité.
La solution n'a été testée
qu'à l'échelle du laboratoire mais l'idée est de placer les filtres dans des cheminées
de centrales électriques. Ensuite, ils peuvent être vidés par un pompe qui stock
le CO2 dans les réservoirs. Ce gaz est finalement conduit vers des sites de
stockage souterrains. Un craint est que ces sites aura des fuites. Cependant,
cela fait partie de la prochaine étape de la recherche.
Il s'agit d'une
technologie complexe et de nombreux groupes de recherche sont en train
d’examiner différents aspects. Un groupe étudie actuellement comment convertir
le CO2 en méthanol pour l'utiliser comme carburant, au lieu de le stocker.
Récemment il y a eu un
autre article scientifique dans Nature indiquant que d'un point de vue géologique, il y a de
la place pour stocker la quantité de CO2 nécessaire pour atteindre les
objectifs du panel climatique de le CSS. Cela nécessiterait de 10 000 à 14 000
emplacements de stockage dans le monde au cours des 30 prochaines années.
Source : ACS Applied Materials
& Interfaces/ACS Publications
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