Ou sont les informaticiens ?
Une conséquence de l'expansion
de l'infrastructure du haut débit et 5g est que des grandes quantités de
données générées doivent être traitées. Par exemple le développement de l'IA,
l'automatisation, de systèmes intelligents, la pandémie, (qui a conduit à une
demande accrue d’applications sur serveurs internet), solutions vidéo et
systèmes de support pour le commerce électronique. Le développement rapide dans
ces nombreux domaines augmente le besoin de compétences informatiques.
Un rapport indique que 70
000 personnes supplémentaires doivent être employées dans l'industrie
technologique suédoise d'ici 2024. (Proportionnellement ce nombre serait
environ 500 000 en France, à comparer avec les 37 000 ingénieures
formé annuellement). La plus grande pénurie est attendue dans le secteur de
l'IA, de la science des données et du développement de jeux. Cependant, en
chiffre c’est le besoin de programmeurs qui est le plus important.
Il y a 2 tendances
générales dans le besoin de compétences. En partie le besoin purement
quantitatif de personnes qui travaillent avec le développement de systèmes, où
la programmation est la compétence principale et en partie un besoin plus
qualitatif qui concerne l'analyse et le traitement des données développées par
les programmeurs.
Le manque de compétences dans
le secteur n'est rien de nouveau et le fait que 70 000 nouveaux employés soient
nécessaires a déjà été signalé dans un rapport de 2017. Alors pourquoi ne se
passe-t-il rien?
Selon le rapport la
difficulté à trouver une solution à long terme de la pénurie est que la
responsabilité les domaines informatiques et numérisation d’aujourd’hui est
partagée entre différents domaines politiques, autorités, universités et
entreprises. La conséquence est que le développement et les initiatives
individuelles se propagent dans des directions différentes. Il y a donc un
besoin d’une structure capable à coordonner les efforts.
Pourtant, la branche a aussi une responsabilité de la pénurie. Elle n’a pas su
attirer assez de femmes. Actuellement elles ne sont qu’environ 20% dans le
secteur. Pourtant, c’est une femme, Ada
Lovelace, qui est considéré
comme la mère de l’informatique. Il faut que la branche devienne plus inclusive
afin de ne pas être perçus comme une activité uniquement pour des geeks
informatiques.
Il y a 10 mesures proposé
dans le rapport. Voici les 4 plus importantes :
1.
Que le
gouvernement créera un forum de haut niveau qui coordonnera et hiérarchisera
les investissements dans l'excellence numérique.
2.
Des efforts plus
importants pour renforcer l'ensemble de la chaîne éducative et réduire les
abandons des programmes informatiques des universités.
3.
Subvenions pour faciliter
le développement des compétences des personnels existants.
4.
Il faut trouver
des moyennes qui permettent à ceux qui s'intéressent à l'éducation d'entrer en
contact avec l'industrie à un stade plus précoce. Le dilemme est le manque de
personnel qui fait que ceux qui travaillent ont peu de temps à consacrer à la
supervision.
Le rapport :
Il est basé sur une enquête complète à laquelle ont répondu plus de 200
employeurs technologiques en 2020.
La plus forte croissance
de la demande est dans les secteurs compétences en science des données,
intelligence artificielle et développement de jeux. Cependant, le besoin est
également important en programmation de conceptions claires et faciles d’utiliser
et sécurité informatique.
En 2018, l'industrie des
technologies de l'information et des télécommunications en Suède employait 216
000 personnes, correspondant à 5% des 4,5 millions employés. Le chiffre
correspondant pour la France est de 2,1% mais il n’est pas sûr que ces
statistiques soient comparables.
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