Le nombre d’armes nucléaires dans le monde sont aujourd'hui environ 13 400. Pour contribuer le désarmement nucléaire, le gouvernement suédois a demandé à l'Université d'Uppsala à créer un nouveau centre pour l’étudier les obstacles.
L'idée est d'étudier la
problématique avec une approche de recherche très large. Par exemple des
conditions requises pour rendre négociations possibles et la meilleure façon à
vérifier que les pays qui se sont engagés à désarmer le font réellement.
Les chercheurs veulent
aussi étudier ce qui caractérise la relation entre des États qui maintenant
vivent en paix sans avoir besoin d'armes nucléaires. Les deux pays qui se
qualifient pour le top de cette liste et qui se sont battus en 30 guerres, la
dernière fois pendant l’époque de Napoléon, sont la Suède et le Danemark.
Cependant, aujourd’hui il est hors de question d’avoir
besoin d'armes nucléaires pour gérer cette relations. Il existe d’autres exemples
de relations hostiles qui ont évolué dans le même sens.
Le centre sera
interdisciplinaire et comprendra des groupes de travail de caractère très
différentes, par exemple, politologues, psychologues, économes, médecins,
sismologues, (qui étudient comment détecter les essais d'armes nucléaires), et
théologiens.
La religion peut être un
facteur très important pour comprendre comment des gens ou des dirigeants
réfléchissent sur le bien et le mal. Pour beaucoup de monde la vision passe par
un prisme religieux. Il est important à comprendre pourquoi ces acteurs veulent
avoir des armes nucléaires même s’on n’est pas d'accord.
Certains pensent que les
armes nucléaires ont rendu le monde plus sûr et évoquent par exemple que la
grande guerre apocalyptique n’a pas eu lieu pendant la guerre froide. D’autres
font valoir que les armes nucléaires ont joué un rôle comme stabilisateurs mais
qu’il aussi existe d’autres explications.
Le centre ne prendra
aucune position politique, mais fonctionnera plutôt comme une source de savoir pour
décideurs, à la fois en Suède mais aussi au niveau international. Les
chercheurs individuels peuvent participer au débat, mais ne pas en tant que
représentants du centre.
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