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mardi 6 octobre 2020

Preuve d'un chat imitant le comportement humain


Une petite équipe de chercheurs du Département d'éthologie de l'Université Eötvös Loránd à Budapest a observé une instance d'un chat domestique capable à reconnaître, puis imiter des comportements humains.

Très peu d'espèces ont été observées imitant des comportements humains. Il s’agit d’orques, singes, éléphants, dauphins et pies. Les chats domestiques entrent maintenant dans cette liste. La découverte est surprenante car on ne pensait pas qu’ils possédaient les capacités cognitives nécessaires pour intentionnellement imiter les actions d'autres créatures. 

Le fait a été inspiré de manière détournée. La chercheuse principale Claudia Fugazza, une comportementaliste animale, a rencontré une collègue nommée Fumi Higaki qui a raconté qu'elle avait appris à son chat à copier certains de ses comportements sur commande. Les deux avaient étudié une technique de dressage d'animaux appelée « fais comme moi », dans laquelle un animal est entraîné à effectuer une action, comme par exemple se retourner et puis apprend à le faire lorsque le dresseur prononce les mots « fais comme moi ».

L'entraînement progresse ensuite jusqu'à ce que l’animal se voie montrer un nouveau comportement qu'il n'a jamais réalisé auparavant et le dresseur lui demande de le refaire en expriment les mots « fais comme moi ». Fugazza et Higaki avaient tous deux étudié la technique avec des chiens; Ainsi, ce fut une surprise quand Higaki racontait qu'elle avait utilisé la technique pour entraîner son chat.

Higaki a organisé une démonstration de son chat en action. Pour ne pas l’effrayer, Fugazza s'est assise à une certaine distance de Higaki et son chat. Fugazza a observé que le chat a répondu à 18 demandes d’actions qu'il n'avait jamais faite auparavant et à la suite de demandes, y compris ouvrir un tiroir, se tourner, tendre la main, toucher un jouet et s'allonger dans une certaine position. Ils ont constaté que le chat répondait comme souhaité environ 81% du temps.

Les chercheurs suggèrent que le chat a démontré la capacité de cartographier ses propres parties du corps avec celles d'une autre créature et de comprendre comment ces parties pourraient être utilisées de manière similaire.

Source : Sience

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