Les chercheurs tentent maintenant d’imité les mouvements des ailes des oiseaux pour améliorer la technologie des drones. Le but est de pouvoir voler sur de longues distances mais aussi manœuvrer dans de petits espaces sans collision.
Les drones ont beaucoup différentes formes. Les variantes avec ailes fixes sont éco-énergétiques grâce aux ailes avec une faible résistance à l'air. Ils sont conçus pour pouvoir voler des longues distances. En revanche, ils conviennent moins bien où la navigation est plus complexe comme en centres villes ou forêts. Dans ces environnements un drone doit être capable à rapidement freiner, faire des virages serrés et voler plus lentement sans perdre d'altitude. Ces conditions nécessitent plus de levage à basses vitesses.
Les oiseaux surmontent le problème en dépliant ailes et leurs plumes de la queue. Des chercheurs suisses ont maintenant conçu un drone capable à faire la même chose basé sur la forme le corps et la technique de vol d'un oiseau de proie commun – l’autour des palombes.
Une hélice sur la place du bec crée la force motrice pour le drone. En appuyant sur un bouton de la télécommande, les ailes et la queue peuvent être dépliées ou repliées, comme des éventails.
Le drone peut
voler jusqu'à 90 km/h mais la vélocité le plus économique en énergie est à 35
km/h. Lors d'essais en soufflerie autour de cette vitesse, il était constaté
que la position d’ailes pliée ne consommait que la moitié d’énergie qu’en
position dépliée. Par contre, dans la position dépliée la vitesse minimale état
réduit à 18 km/h.
En plus d'être dépliés les plumes de la queue étaient aussi conçus pour être
inclinés vers le haut ou vers le bas. Car quand les ailes sont dépliées le
drone commence à pointer vers le haut et cela peut être compensé en inclinant
la queue vers le bas, ce qui crée une puissance de levage supplémentaire.
Comme l’autour des palombes, le drone a des ailes
relativement courtes,
mais une longue queue. À l'intérieur du corps il y a un
squelette creux fait
de fibres flexibles et durables de verre et carbone. Dans
l'ensemble, le
drone ne pèse que 284 gr. Les ressorts sont recouverts d'une
couche de
polyester super résistant.
Les chercheurs ont effectué plusieurs tests de vols en air libre dirigés en distance. Les premières fois la guidance s’avérait trop complexes. Il a fallu préprogrammées les positions pliés et dépliées pour rend le drone manœuvrable.
L'idée de l'étude était principalement d’apprendre plus sur la conception de ce type de drone et ne pas de concevoir un prototype. Pourtant, des applications de ce type de drone ne manquent pas. Un exemple pourrait être l'envoi de drones en cas d'incendie pour signaler des personnes piégées. Pour le faire le drone doit pouvoir naviguer dans de petits espaces mais aussi pouvoir voler des longues distances pour y venir.
Source : Science Robotics