Une
batterie avec le potentiel de donner des voitures électriques une autonomie de
plus de 1000 km ! Des chercheurs japonais disent maintenant qu’ils ont
franchi une étape supplémentaire dans le développement de batteries à ions
fluorures.
Le fabricant Toyota est un
retard dans l’électrification des véhicules. Officiellement, le constructeur
affirme que sa stratégie est à proposer une large gamme de voitures électriques
à des prix abordables. Par conséquent, ils ont peu investie dans cette nouvelle
technologie.
Cependant, même si Toyota manque
des voitures électrique dans ses offres de modèles, il ne signifie pas qu’il n'est
pas engagé dans le développement de batteries, plutôt le contraire.
Selon le magazine japonais
Nikkei, des chercheurs de l'Université de Kyoto en collaboration avec Toyota
ont développé une batterie à électrolyte solide qui a une densité énergétique 7
fois plus élevée qu'une batterie lithium-ion.
Le prototype de batterie
diffère en ce que l'anode est composée de cuivre, cobalt et fluorure et la cathode contiens à
grande partie du lanthane, (un métal qui fait partie des métaux des terres
rares et numéro 57 dans le système périodique).
La différence vis-à-vis
les batteries lithium-ion est que cette composition peut transférer plus
d'électrons, ce qui explique la densité d'énergie plus élevée.
Cependant, les chercheurs
japonais ne sont pas seuls à essayer cette piste. Plusieurs projets de
recherche sont en cours en Allemagne, mais jusqu'à présent, aucun d'entre eux
n’est proche d’une commercialisation.
Une des raisons est les désavantages.
Par exemple que ces batteries nécessitent des températures élevées pour
fonctionner, ce qui par dilatations thermiques répétitives affaiblie les
matériaux. Le fait qu'ils aient besoin d'énergie pour se chauffer signifie aussi
de l'énergie perdue.
Des chercheurs de Honda et
Nissan ont certainement réussi à faire fonctionner des batteries au fluorure à une
température ambiante. Le problème, cependant, était qu’elles ne fonctionnaient
que pour 7 cycles de rechargements.
Un autre problème pour les
chercheurs de Kyoto est que leur batterie contient du cobalt, un métal de
conflit que la plupart des fabricants de batteries et de voitures font tout pour
éviter.
Actuellement on ne sait
pas combien de différentes substances le prototype de batterie contient, ni la température
nécessaire mais les chercheurs font valoir qu'ils ont réussi à contrôler la
façon dont la batterie se dilate.
Il est peu probable que
nous verrons cette technologie dans nos voitures les prochaines années. Certains
experts pensent que les batteries à ions fluorures, même si prometteuses, ne
seront prêt que dans 10 ans.
Source : Asian
Review
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