Une des hypothèses de l'évolution de Darwin a finalement été prouvée

Près de 140 ans après la mort de Charles Darwin l'une de ses hypothèses sur l’évolution à finalement été prouvé.

La définition d’une espèce est un groupe d'animaux qui sont capable à produire des progénitures fertiles. Certaines espèces ont des sous-espèces, c’est-à-dire des populations au sein d'une espèce qui diffèrent par leurs caractéristiques physiques. Les girafes ont par exemple 3 sous-espèces qui vivent dans des régions géographiquement séparés et les renards roux ont autant que 45 variétés connues. Les humains n'ont pas de sous-espèces. Les Neandertals et les Densiovans sont considéré comme des espèces appart.

De la recherche sur la relation entre les espèces et la variété des sous-espèces a maintenant prouvé que les sous-espèces jouent un rôle essentiel dans le long terme dynamique évolutif qui forme de nouvelles espèces. C’est que Darwin soupçonnait lorsqu'il a écrit :

Les lignées animales avec plus d'espèces devraient aussi contenir plus de variétés.

Les chercheurs ont confirmé cette hypothèse en examinant les données recueillies par des naturalistes sur des centaines d'années, avant même que Darwin avait visité les îles Galapagos à bord du HMS Beagle.

Ils ont aussi montré que l'évolution se produit différemment chez les mammifères terrestres, mammifères marins et chauves-souris, (qui vivent dans l’air plutôt que sur la terre), en raison des différences dans leurs habitats et des différences dans leur capacité à se déplacer.

La relation évolutive entre les espèces de mammifères et leurs sous-espèces diffère selon leur habitat. Les sous-espèces se forment, se diversifient et augmentent en nombre d'une manière différente dans les habitats non terrestres et terrestres, ce qui à son tour affecte la façon dont les sous-espèces éventuellement peuvent devenir des espèces. Par exemple, une barrière naturelle comme une chaîne de montagnes peut séparer des groupes d'animaux et les mettre sur leurs propres voies d'évolution. Les mammifères marins et volants ont moins de barrières physiques dans leurs environnements.

 Source : Proceedings of the Royal Society Biological Sciences