L’hydrogène est une option
intéressant dans la future sans carburants fossile. A part de l’utiliser dans
des piles à compossible pour propulser des véhicules il y a d’autres options.
Le fabriquant d’acier suédois LKAB est par exemple en train de laisser
l’hydrogène remplacer
le charbon dans leur
production. Un des problèmes sur ce chemin est de produire l’hydrogène de la
façon économique à partir de électricité, ce qui se fait avec de la électrolyse
d’eau.
Les produits de ce
processus sont les gaz l'oxygène et l'hydrogène. Pour que le processus soit
efficace à grande échelle, les électrodes sont revêtues de métaux précieux tels
que platine, ruthénium et iridium. Cependant, des chercheurs australiens ont
maintenant réussi à créer des électrodes composés de fer et nickel qui à la
fois sont moins chère et plus efficace.
Un projet joint entre l'Université
de Nouvelle-Galles du Sud, l'Université Griffith et l'Université de technologie
de Swinburne ont montré que le nouveau
catalyseur accélère la réaction chimique tout en nécessitant moins d'énergie.
L’innovation consiste à un
revêtement nanométrique sur les électrodes où le fer et le nickel se joignent
sur le niveau atomique, C'est dans cette interface que l'hydrogène est séparé
de l'oxygène.
Le fer et le nickel sont respectivement
des très mauvais catalyseurs pour la production d'hydrogène. Cependant, de la
magie apparaisse lorsqu'ils sont combinés à l'échelle nanométrique. Ce joint change
fondamentalement les propriétés de ces matériaux. Les résultats montrent que le
catalyseur nickel-fer peut être aussi actif que de la platine.
Dans l'électrolyse l’hydrogène
est produit par la cathode et l’oxygène par l’anode. Par défaut, la cathode est
en platine tandis que l'anode est en ruthénium et iridium. Le prix du kilo pour
ces trois métaux est à 40 000, 11 000 et 66 000 euro respectivement. En
revanche, un kilogramme de nickel ou de fer s’achète pour moins de 20 et 2 euro
respectivement.
Un autre avantage est que
le revêtement en nickel-fer peut servir pour les deux électrodes.
Ce travail a été présenté
dans Nature Communications. Il y a des nombreuses autres recherches sur catalyseurs
alternatifs. Le KTH suédois a en 2018 présenté ses progrès avec une
solution à base de nickel, fer et cuivre. En 2017 un groupe de recherche suédois, finlandais et
vietnamien a publié ses travaux sur un catalyseur de
plastique carbonisé.
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