Le taux de voitures
électriques augment et quand conduits ils n'émettent pas de gaz d'échappement.
Cependant, la fabrication a un cout climatique.
Il y a deux ans,
l'Institut suédois de l'environnement, IVL, a conclu que la production de
batteries pour voitures électriques entraînait des émissions sur le niveau de
150 à 200 kg CO2 par kWh capacité.
IVL a maintenant revu
cette étude et conclut que les vrais chiffres en fait sont moins que la moitié.
Dans la
nouvelle étude les émissions
sont de 61 à 106 kg CO2 par kWh.
La différence tient au
fait que l’analyse précédente était basée sur des données scientifiques
relativement anciennes. La documentation n’était valide que pour usines qui produisaient
à moins qu’à 100% et la fabrication de batteries à grande échelle a aussi eu un
développement technologique rapide.
La nouvelle analyse est
basée sur des données plus récentes. Le chiffre d'émissions le plus bas, 61 kg/kWh,
s'applique à une usine à grande échelle qui utilise des sources d’électricités
renouvelables.
Cependant, la majorité des
batteries actuelles sont produites en Asie et à partir d’un important taux
d'énergies fossiles, ce qui donne le chiffre plus élevé, 106 kg/kWh.
Une autre différence entre
les deux calculs est aussi le fait que le recyclage dans les calculs est représenté
par 15 kg/Wh et que la durée de vie dans le nouveau calcule est estimé à 14 ans
au lieu de 8 ans.
Les auteurs pensent qu’il probablement
est possible d’encore réduire l’empreinte CO2 en focalisant sur les domaines d'exploitation
et raffinage de la matière primaire.
Voici une calcule avec le
seul but à comprendre l’ordre de l’impact :
Une voiture traditionnelle
émet en moyenne 0,200 kg CO2/km. Si remplacé par un Renault ZOE avec des
batteries de 40 kWh, la dette de CO2 pour le cas de 61 kg/kWh est de 2440 kg.
Si chargé d’énergie sans émissions il faut par conséquence rouler 12 200
km avant que le bilan du changement soit profitable pour l’environnement.