Un très important problème
dans nos écoles est que les élèves qui mieux savent copier le professeur aussi
obtiennent les meilleurs notes. A savoir résoudre des problèmes à la «recette»
est naturellement une nécessité mais ceux qui n’ont pas compris la logique
fondamentale d’une solution auront des difficultés quand confronté avec des
nouvelles situations.
Traditionnellement il y a
eu peu de coopération entre les scènes pédagogique et neuroscientifiques.
Cependant, ces dernières années elles se sont rapprochées. Dans cette nouvelle
branche de recherche, de la neuroscience éducative, l'espoir est que l’échange
entre la recherche sur le cerveau et la pratique d'enseigner puisse mener à des
nouvelles méthodes d’apprentissage.
Une collaboration
interdisciplinaire à l'Université d'Umeå, Suède, étudie maintenant ce qui se
passe dans le cerveau des étudiants qui résolvent des problèmes de
mathématiques. Les premiers résultats sont maintenant apparus.
Le problème approché est
qu’il y a des nombreux élèves qui ont des problèmes en mathématiques. Ils ont du
mal à apprendre, à se souvenir et ils trouvent le sujet ennuyeux.
La difficulté n’est
peut-être pas chez les élèves mais dans la façon dont ils sont enseignés. Il
est facile d’enseigner les mathématiques avec «recettes» et pour certains
élèves il semble fonctionner très bien. Il y a des enfants de 7 ans qui sont
capable à résoudre des problèmes mathématiques sut le niveau de l’école
secondaire. Mais, comme la plupart des étudiants, ils ne font qu’imiter, car ils
n'ont pas compris ce que est les mathématiques.
C’est de là que la
recherche a commencé. Existe-t-il un autre moyen d'apprendre à calculer, qui
rend les maths plus amusantes et qui donne des connaissances plus approfondies ?
Pour trouver des réponses
les chercheurs formaient 2 groupes d’élèves. Les élèves dans le groupe, les «imitateurs», ont reçu une formule qui les
permettait à résoudre un problème. L’autre groupe, les «créatifs», n’a reçu
aucune aide et ces élèves ont dû trouver un moyen à résoudre le problème eux-mêmes.
Les «imitateurs» ont réussi
mieux …la première fois.
Cependant, lorsque les
chercheurs ont laissé les élèves revenir une semaine plus tard pour tester leurs
capacités sur problèmes similaires, le résultat a été l’inverse. Ceux qui ont
dû penser par eux-mêmes la première fois étaient plus rapides et répondaient
correctement à plus de questions. 40 minutes de «non» formation à résoudre
problèmes les avait donné une nouvelle façon d'aborder les mathématiques.
Ensuite, cette expérience
a été répétée avec la différence que les activités cervicales des élèves
étaient mesurées la deuxième fois. Il s’est avéré que les élèves «créatives»
avaient une activité cérébrale inférieure à celle des «imitateurs». De plus, ils
utilisaient aussi d'autres parties du cerveau. Les chercheurs pensent que la
différence s'explique par le fait que les «imitateurs» essayaient à chercher
dans leur mémoire, alors que les «créatifs» directement pouvaient trouver des
solutions. Ils avaient apparemment compris les mathématiques plus en profondeur.
Une seule leçon de
mathématiques créatives avait modifié la manière dont les élèves utilisaient
leur cerveau, d’une manière plus efficace. En plus, elle n’a pas seulement
bénéficié les élèves doués, car la plupart des participants en ont profité.
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