Si un pays recevait une
compensation internationale pour la nature qu'il protège, sans précisément contrôler
l’emploi, les objectifs de la biodiversité deviendraient plus rapidement une réalité.
La déforestation au Brésil
a suscité une grande inquiétude au niveau international. L'avenir de l'Amazonie
est décidé à l'échelle nationale, en dépit du fait que cette forêt joue un rôle
clé pour le climat et pour la richesse de la biodiversité de la planète. Selon un document de la section de théorie politique de l’Université de Lund, Suède, c’est un exemple de la
manière dont les objectifs internationaux de la biodiversité deviennent
impuissants sans contrôle financier.
En collaboration avec des
chercheurs de Brésil, Allemagne et États-Unis, le document mette au point un
modèle qui montre comment des pays riches pourraient contribuer à la
conservation la nature sans nuire l'autodétermination d'autres pays. Un
principe de base est que les régions devraient recevoir une compensation
proportionnelle à la proportion de terres protégées qu’elles disposent, et le plus
la protection est solide, le plus elles seront payées.
Ensuite, les autorités
locales peuvent décider sur la meilleure façon à dépenser cet argent. Elles
peuvent par exemple améliorer les écoles. Peu importe la dépenses, la nature
protégée devient de cette façon une valeur économique pour ceux qui décident à
le protéger.
En Brésil ils utilisent un
système similaire depuis 1991 avec le but d’allouer des ressources intérieures
du pays. L’étude publiée propose comment un système similaire pourrait être
appliqué à l'échelle mondiale.
Le système proposé
changerait les bases de la protection de la nature à long terme. A brûler du
bois pour obtenir des terres agricoles ne serait plus rentable, même pas à
court terme.
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