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mercredi 25 septembre 2019

La crise climatique a une histoire


Que s'est-il passé? Les chercheurs de Chalmers à Göteborg, Suède sont en cherche de réponses.

La première ministre britannique, Margaret Thatcher, il y a 30 ans, a prononcé un discours devant l'Assemblée générale des Nations Unies, l'avertissant du risque de continuer à libérer des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. « Un changement climatique créé par l'homme peut devenir auto-renforçant et irréversible » a-t-elle déclaré, en faisant référence à un groupe de recherche qui avait étudié la glace en Antarctique.

À cette époque, les politiciens du monde prenaient très au sérieux à la question du climat, de Margaret Thatcher à Ronald Reagan et Michail Gorbatchev, et la question était discuté sur le au niveau des Nations Unies. Mais, quelque chose est arrivé qui a conduit au conflit polarisé que nous avons aujourd'hui.

Une étude avec la rubrique : Pourquoi la climatologie n'est-elle pas prise au sérieux? Études sur les nier du changement climatique, est maintenant en cour chez Chalmers.

Une conclusion déjà apparente est que les compagnies pétrolières commençaient à financer des groupes de réflexion et diffuser des résultats non examinés par les universités. Ils semaient des doutes sur la question du climat qui ont fait que les politiciens et le grand public ont « oublié » le problème. Ce fait a maintenant été documenté.

Un autre facteur important est un mécanisme mental, le « manque de réponse » c’est-à-dire que nous n’agissions pas sur des faits même quand ils sont connus.

Dans le cadre du projet les chercheurs ont accès aux rapports d’un chercheur en climat, Bert Bolin. Il est l'un des pionniers du domaine et aussi le premier président du groupe d'experts sur le climat du GIEC.

Déjà au milieu des années 1970, lui et ces collègues avertissaient que la terre serait jusqu'à 4 degrés plus chaude si les émissions de gaz à effet de serre continuaient comme à l'époque. Cette conclusion correspond parfaitement aux modèles climatiques actuels.

Les avertissements ont été présentés à la Commission de l’énergie suédoise de l’époque, qui comprenait des représentants de tous les partis politiques. Ils avaient donc tous accès à la conclusion. Malgré ce fait le charbon était introduit dans les centrales de chauffage urbain au début des années 1980.

Les chercheurs de l’étude pensent que nous devons plus examiner les mécanismes qui jouent quand des décisions sont prises. Apparemment, la connaissance seule ne suffit pas.

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