Que s'est-il passé? Les
chercheurs de Chalmers à Göteborg, Suède sont en cherche de réponses.
La première ministre
britannique, Margaret Thatcher, il y a 30 ans, a prononcé un discours devant
l'Assemblée générale des Nations Unies, l'avertissant du risque de continuer à
libérer des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. « Un changement climatique créé par l'homme peut devenir auto-renforçant
et irréversible » a-t-elle déclaré, en faisant référence à un groupe
de recherche qui avait étudié la glace en Antarctique.
À cette époque, les
politiciens du monde prenaient très au sérieux à la question du climat, de
Margaret Thatcher à Ronald Reagan et Michail Gorbatchev, et la question était
discuté sur le au niveau des Nations Unies. Mais, quelque chose est arrivé qui
a conduit au conflit polarisé que nous avons aujourd'hui.
Une étude avec la rubrique : Pourquoi la
climatologie n'est-elle pas prise au sérieux? Études sur les nier du changement
climatique, est maintenant en cour chez Chalmers.
Une conclusion déjà
apparente est que les compagnies pétrolières commençaient à financer des
groupes de réflexion et diffuser des résultats non examinés par les
universités. Ils semaient des doutes sur la question du climat qui ont fait que
les politiciens et le grand public ont « oublié » le problème.
Ce fait a maintenant été documenté.
Un autre facteur important
est un mécanisme mental, le « manque de réponse » c’est-à-dire que nous
n’agissions pas sur des faits même quand ils sont connus.
Dans le cadre du projet
les chercheurs ont accès aux rapports d’un chercheur en climat, Bert Bolin. Il
est l'un des pionniers du domaine et aussi le premier président du groupe
d'experts sur le climat du GIEC.
Déjà au milieu des années
1970, lui et ces collègues avertissaient que la terre serait jusqu'à 4 degrés
plus chaude si les émissions de gaz à effet de serre continuaient comme à
l'époque. Cette conclusion correspond parfaitement aux modèles climatiques
actuels.
Les avertissements ont été
présentés à la Commission de l’énergie suédoise de l’époque, qui comprenait des
représentants de tous les partis politiques. Ils avaient donc tous accès à la
conclusion. Malgré ce fait le charbon était introduit dans les centrales de
chauffage urbain au début des années 1980.
Les chercheurs de l’étude pensent
que nous devons plus examiner les mécanismes qui jouent quand des décisions
sont prises. Apparemment, la connaissance seule ne suffit pas.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.