En physique et en chimie,
un gaz de Knudsen est un gaz dont l'état de densité est si faible que le libre parcours moyen des molécules est supérieur au diamètre du récipient qui le contient. En
air libre normal ce parcours est d’ordre 70 nm, grossement 1/1000 d’un cheveu
humain.
L’importante contribution
à la physique de Knudsen a été le découvert que dans des tels petits volumes la
conductivité thermique d’un gaz abaisse radicalement.
Un aérogel est en matériau
très poreux et très léger. Un volume de 1 litre d’aérogel ne pèse que 16
grammes. De plus les pores sont si petits que le gaz inclus devient un Knudsen
gaz. Par conséquence les aérogel sont des très bons isolateurs thermiques. Ils
sont à peu près 5 fois supérieurs aux laines minérales.
Il y a des chauffe-eau
solaire sur les toits un peu partout en Europe. La conception est simple et consiste
à un capteur, où circule l’eau, un petite espace vide et un vitrée. Un beau
jour un telle arrangement est capable à chauffer l’eau jusqu’à 70 °C. Une des causes
de cette limite est pertes caloriques par convection et radiations dans
l’espace d’air qui sépare le capteur et le vitrée.
S’on mettrait un aérogel
dans espace vide, ces pertes diminueraient considérablement. Le problème est
que les aérogels existants absorbent environ 30% de la lumière.
Chez MIT ils ont
maintenant réussi à créer un aérogel plus transparent qui n’absorbe que 5% des rayons solaires. La clef de
ce progrès a été de créer un aérogel avec plus petites pores qui moins disperse
les rayons.
Dans un teste préliminaire
une feuille de métal, isolé avec cette aérogel, mis au soleil a atteint 220 °C
et cela en hiver.
Si on trouve une maniéré à
fabriquer ce matériau à un prix raisonnable il y aura plus d’applications pour
des chauffe-eau solaires.
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