Une
étude danoise montre que les proches des chercheurs plus fréquemment que
normale souffrent de trouble bipolaire ou de schizophrénie. L'étude s'appuie
sur des informations relatives aux soins de santé concernant près de 12 000
employés d'universités et leurs proches.
Le
résultat montre une représentation significativement accrue de schizophrénie
chez les frères, les sœurs, les enfants et les neveux des universitaires par
rapport à la moyenne. Pour les troubles
bipolaires, autrefois appelé psychose maniaco-dépressive, le risque était significativement plus élevé
pour les parents, les grands-parents et les neveux.
Le
but de l’étude était de clarifier le lien entre la créativité et certaines maladies
mentales, et le groupe de chercheurs était sélectionné comme ayant un métier
créatif. La découverte confirme l'hypothèse antérieure que la prédisposition à
ces maladies peut être liée à une créativité accrue mais qui disparaisse quand
la maladie éclate.
Les
auteurs de l’étude soutiennent que l’énergie qui caractérise la nature du
trouble bipolaire dans une forme modérée, peut contribuer à créativité. De la
même manière l'hyper-activité qui caractérise les schizophrènes et leur
tendance à remettre en question les vérités acceptées sont supposées à se
manifester par une créativité accrue de la part des proches qui partiellement ont
le même héritage génétique. Les résultats ont été publiés dans la revue Frontiers in Psychiatry.
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