La vision humaine et celle d’un ver de
velours
A
savoir :
Une caméra moderne a un peu plus de pixels que
nous, quelques millions. Nous avons environ un demi-million de pixels par œil.
Les yeux simples dans le règne animal ont 10 à 40 pixels.
En termes de la définition il suffit de 2 pixels pour que ce
soit une capacité visuelle.
Un vue basé sur entre 20 et 300 pixels est
suffisant pour trouver un bon habitat.
Les mouches des bananes ont environ 600 pixels, ce qui
est considéré comme un minimum pour pouvoir utiliser la vision pour des
comportements avancés.
L'oiseau national des États-Unis, le pygargue, à une tête blanche
et une résolution visuelle qui est 2,5 fois supérieure à la nôtre. Il a aussi des
yeux plus grands qui occupent une grande partie de la tête.
Au
début de la période cambrien, il y a 540 millions d'années, la diversité de la vie
sur notre planète a connu une augmentation explosive. Elle marque aussi le
début de l'évolution visuelle.
Le
premier type de sensibilité à la lumière chez les animaux avait pour but à percevoir
le rythme journalier et la profondeur de la mer. C’est encore une faculté qui a
les méduses dans nos mers. Cependant, d’autres animaux ont pendant une
évolution de millions d’années développé des yeux capable à distinguer
direction et puis aussi hautes résolutions et couleurs.
Le
règne animal comprend une 30ene de souches différentes. Parmi eux,
seuls 3 ont développé une vision à haute résolution: Les arthropodes (tels que
les insectes et les araignées), les vertébrés et les poulpes. Ils sont les
seules à pouvoir communiquer les uns avec les autres visuellement, éviter des prédateurs
et trouver à manger.
Une
hypothèse généralement accepté est que certains animaux ont développé une bonne
précision visuelle déjà pendant la période cambrien. Cette faculté donnée, ils
pouvaient devenir prédateurs. Pour bénéficier d’une telle capacité il fallait être
un peu plus grand et pouvoir se déplacer assez rapidement. De plus, il faut des
muscles pour guider les yeux. Tout cela a entraîné une énorme pression de
sélection qui a contribué à l'évolution du cerveau.
Les
vertébrés sont généralement des tétrachromates, ce qui signifie qu'ils ont 4
types de bâtonnets, (rouge, bleu, vert et ultraviolet). Ceci est par exemple le
cas pour poissons, reptiles et oiseaux. Par contre, les primates n’ont que 3
bâtonnets, (rouge, bleu et vert), alors que les autres mammifères n'ont que 2,
(bleu et vert).
Tout
cela est à cause de dinosaures. Pendant cette période il valait la peine de
devenir un animal de nuit pour contourner le rythme journalier de ces
prédateurs. C’est ainsi que nos ancêtres mammifères ont lâché deux de leurs
bâtonnets et devenu dichromatique. Sauf pour singes et humains, cela n’a pas
changé. Il y a environ 20 à 40 millions d’années qu’une duplication génétique a
fendu notre bâtonnet pour vert et la copie est devenue sensible au rouge.
Ce
changement a probablement eu lieu pour pouvoir trouver et manger des fruits. Il
a rendu possible aux primates de distinguer des fruits rouges contre un fond de
feuilles verts. Les chiens et les chats ne peuvent pas le faire.
Les
maitres à distinguer des couleurs sont les papillons. Ils utilisent cette
faculté pour trouver des fleurs spécifiques et pour reconnaître les motifs
d'ailes lors de l'accouplement. Un papillon jaune japonais, (Papilio xuthus), peut
distinguer des longueurs d’ondes avec une précision d'un nanomètre et cela dans
trois majors couleurs. Pour le faire il lui faut 6 bâtonnets sensibles aux
couleurs.
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