Le fumier de chevaux pour chauffer des ménages

L’entreprise Fortum est principalement un fournisseur d’énergie électrique et équipements, par exemple panneaux solaire et station de chargement pour voitures électriques.

Un grand parti de leur activité en Suède est de la cogénération, c’est-à-dire des installations industrielles qui produisent énergie électrique et utilisent le résidu, la chaleur, pour chauffer bâtiments et maisons. Il est possible parce que les systèmes de chauffages urbains sont nombreux en Suède. 

Fortum appelle maintenant des propriétaires d’écuries à devenir fournisseur de fumier de chevaux. Leur besoin est crottes de 400 à 500 chevaux. Les étables qui acceptent l’offre recevront de la litière, qui en France le plus souvent est de la paille mais en Suédé aussi peut être composé de sciure ou d’autres produits résiduelles de l’industrie forestière. Car, pour les centrales de cogénération, une bonne composition du fumier est importante. Puis, Fortum s’engage à récupérer le fumier.

Le projet est appelé Fortum Horsepower et débutera cette mois. On pourrait  penser qu’il est une manière étrange à raffiner une matière primaire mais selon Fortum cette forme d’usage est bonne.

Car, le fumier de chevaux est aujourd'hui un problème environnemental. Pour l’utilisé comme engrais, il faut d'abord le composter pendant 8 mois pour éliminer les bactéries et dans ce processus il y a des émissions de méthane et oxyde nitreux qui nuisent l'environnement.

Contrairement à beaucoup d'autres types de fumier celui de chevaux a une humidité et une consistance correcte. Le fumier de vaches est par exemple trop liquide pour être brûlé.

Fortum est maintenant à la recherche d’écuries locaux qui doivent avoir 10 à 20 chevaux, si non le transport coute trop cher.

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