L’idée que les voitures électriques rendraient l’air
dans les villes très pur est seulement partialement vrai. Certes, ces voitures
n’ont pas des échappements et c’est un facteur important mais ils vont toujours
émietter des particules fines des pneus, le bitume et les freins.
Lorsque les plaquettes de frein sont pressées contre le
disque, le frottement absorbe l’énergie cinétique, qui ralentie la voiture.
Mais, la friction fait aussi desserrer des toutes petites particules sur le
disque et le revêtement. Ils ont typiquement un diamètre de 10 micromètres ou
moins.
En Europe il est estimé que cette pollution représente entre
8 et 27% des particules émises par la circulation. Il n’est pas possible à plus
préciser ce chiffre car le fait a été peu investigué. De mesurer les particules
dans l’échappement est beaucoup plus facile et dans ce cas la législation a
forcé les fabricants à les limiter. Mais, des exigences correspondantes
manquent encore pour les freins.
Dans le cadre du projet UE
Rebrake, une équipe d’universitaires italiens et suédois ont maintenant développé
des nouvelles méthodes pour mesurer les émissions de particules à partir de
freins à disque. En collaboration avec la
société Brembo, qui vend des systèmes de freinage, ils ont également
développé de nouveaux freins qui, jusqu'à 65%, réduisent les émissions de
particules fines.
Ces nouveaux freins fonctionnent comme avant, mais le
disque a été durci et la composition chimique des plaquettes de frein a changé
d’une manière qu’elles libèrent moins de particules.
La prochaine étape consiste à développer une méthode de
collection pour les particules de freins. Un autre objectif est de développer
un soutien pour les conducteurs afin de minimiser les émissions des freins.
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