Dans les années 90 j’ai une fois assisté à une présentation pour
téléphones portables de la future. Tout en montrant un diagramme sur l’histoire
de la taille des composants électroniques, le représentant de Nokia a constaté
que dans une proche future ils seront encore plus minuscules. Par conséquences
les batteries occuperaient 90% du volume des futures portables.
Cette vision n’est pas devenue la
réalité et cela à cause d’une rupture technologique dans la conception des
batteries. Les batteries lithium-ions sont entrées sur la scène et tout d’un
coup la densité énergétique a plus que doublé.
Plus que ne jamais la recherche est maintenant
focalisé sur le développement de nouveau types de batteries. Théocratiquement
la potentielle amélioration serait un facteur 10 mais déjà un facteur 5
chargerait radicalement la conception de tous bidules qui dépend de batteries,
de téléphones portables à voitures électriques.
Des progrès sont régulièrement
rapportés. Cependant, il faut rester critique car la densité d’énergie n’est
pas le seul critère d’une bonne batterie, il faut aussi qu’elle soit capable à supporter
amplement de cycles de recharges, des hauts courants et des basses
températures.
Beaucoup d’effort de remplacé les anodes de batterie
lithium-ion en graphite avec du silicium car le dernier peut absorber 10 fois
plus de lithium. Le problème dans cas est que le volume change considérablement
qui après peu de cycles provoque des fissures de fatigue.
Des chercheurs de
l'Université de Californie, réclame maintenant qu’ils ont trouvé une
solution à ce problème et cela en utilisant les déchets de bouteilles de verre.
Pour créer les anodes, l'équipe a utilisé un processus en
trois étapes impliquant broyage à une fine poudre blanche, une réduction
magnésiothermique pour transformer le dioxyde de silicium en silicium
nanostructuré et le revêtement des nanoparticules avec du carbone pour
améliorer leur stabilité et les propriétés de stockage d'énergie.
Comme prévu, la performance des piles de bouton réalisées avec ce processus ont considérablement surpassé les batteries traditionnelles dans des tests en laboratoire. La densité d’énergie était environ 1 420 h/kg, une amélioration d’un facteur 4, après 400 cycles de recharge de 2 heures.
Comme prévu, la performance des piles de bouton réalisées avec ce processus ont considérablement surpassé les batteries traditionnelles dans des tests en laboratoire. La densité d’énergie était environ 1 420 h/kg, une amélioration d’un facteur 4, après 400 cycles de recharge de 2 heures.
C’est une performance encourageant mais pour vraiment concurrencer
les batteries lithium-ion existant, il faut arriver à 3 000 cycles et
temps de recharge plus courts.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.