En été la calotte de glace qui couvre l'arctique diminue un
peu plus pour chaque année qui passe. Des nombreux scientifiques pensent qu'il
est l'un des effets le plus évident de nos émissions de CO2. Un support supplémentaire
pour cette thèse vient de chercheurs d’Angleterre et d’Allemagne. Selon leurs
calculs il existe une relation linéaire entre les émissions de CO2 et le taille
de cette calotte. La diminution en été est exactement 3 mètres carrés pour
chaque tonne de carbone émise.
Le français moyen créait en 2013 des émissions équivalentes
à environ 5,1 tonnes de CO2, ce qui correspond à une diminution
d'environ 15 mètres carrés. Peut-être qu’une petite consolation soit que les
correspondants personnes américain et koweïtien émettaient 16,4 et 27,3
tonnes respectivement.
Les chercheurs ont également calculé qu’il faut une décharge
additionnelle d’environ 1000 gigatonnes de CO2 pour que la glace en été ne disparaisse
complétement. Un gigatonnes est 1000 milliards de tonnes, une quantité énorme.
Mais, les émissions sont aussi énormes et pendant quelques années elles augmentaient
de 35 gigatonnes par an. Avec ce rythme l’arctique sera sans glace en été au milieu
du siècle.
Ce scenario peu agréable, et plain d’autres, ne manque pas
dans les médias. Il est facile de devenir fataliste. Cependant, il y a aussi un
signe un peu encourageant. Le taux
de CO2 dans l’atmosphère n’a pas augmenté entre 2015 et 2016.
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