Les constructeurs automobiles collectent déjà aujourd'hui
des informations sur certains de leurs voitures vendus, telles qu’émissions,
vitesses, fonction du moteur et plus. Les fabricants ont actuellement accès à
ces données, même si les propriétaires et les ateliers aussi peuvent les
accéder via la prise OBD, (on-board diagnostics). Lorsque les voitures seront
autonomes la quantité de ce type d'information augmentera énormément. Les
caméras, les capteurs et le radar produisent
tous des données.
Pour éviter d'être piraté ces informations doivent être cryptées, ce qui est très exigeant pour les constructeurs. Cela parce qu’il existe un risque que les données essentiels pour la sécurité peut être manipulée et par exemple provoquer des freinages d'urgence ou arrêts du moteur.
Pour éviter d'être piraté ces informations doivent être cryptées, ce qui est très exigeant pour les constructeurs. Cela parce qu’il existe un risque que les données essentiels pour la sécurité peut être manipulée et par exemple provoquer des freinages d'urgence ou arrêts du moteur.
Quand les constructeurs assurent la sécurité de ces données,
ils peuvent aussi se considérer comme leurs propriétaires. Sur l’autre bout de
la balance est le respect pour la vie privée. À part de circonstances
exceptionnelles, la majorité de nous ne veut pas que nos vies soient
cartographié, c’est-à-dire où nous conduisons, comment nous conduisons et où
nous nous arrêtons. Tout cela est enregistré et les propriétaires des voitures risquent
d’en n’avoir aucun contrôle.
Les ateliers ont besoin de certaines de ces données pour pouvoir effectuer des réparations. Cependant, il existe une vraie tentation pour les constructeurs de voitures de s’emparer de ces données pour par exemple les vendre sur le marché de publicités.
Il y a beaucoup d'autres conflits d'intérêts. Les autorités
telles que la police et les procureurs peuvent s’intéresser sur les données de
collisions, ainsi que les compagnies d'assurances. Il y a un intérêt public
pour diffuser l'information en temps réel sur les conditions routières. Comment
tous ces conflit d’intérêts soient gérés n’est pas encore clair.
Les constructeurs d’automobiles n’ont pas des propositions
ni les législateurs. De plus il vaut mieux trouver une solution globale. Les
politiciens, qui comme toujours sont dépassés par le développement
technologique, seront tôt ou tard forcé à s’intéresser au problème.
Sommaire :
Les ateliers. L'accès aux données de voitures est nécessaire pour les ateliers. S’ils aussi seront considérés comme les propriétaires, ils auront accès à un marché de publicité lucratif.
Offres commerciales. Les positions et les mouvements d’un voiture et le choix des passagers de la musique et cetera, sont enregistrés et ont une valeur commercial.
Enquêtes juridiques. La police veut avoir accès aux données en cas d’accidents ou délits commises.
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