Dans un moteur d’une voiture qui
tourne à 2000 rpm les pistons montent et descendent 33 fois par seconde et cela
avec une vitesse considérable. Ce fait provoque naturellement une friction important.
C’est pourquoi il est essentiel de lubrifier les moteurs avec d’huile. La tribologie, (l’étude de frottement en grec), est la science qui s’occupe
du phénomène de la friction. Il est évidemment essentiel pour toutes machines avec
parties mouvements.
Environ 50% des pertes d'énergie mécanique dans un moteur à
combustion sont causé par la friction des pistons. Si réduit on peut donc économiser
de l'énergie et de réduire la consommation de carburant. Cependant, la friction
est un phénomène compliqué et il n’est pas seulement la viscosité du lubrifiant
qui est important mais aussi comment les molécules raccordent à la surface.
Pour minimiser la friction il est désirable que ce lien soit aussi fort que
possible. Conventuellement il est fait par des additives dans l’huile.
Un article dans la revue Tribology
Letters des chercheurs de Georgia Institute of Technology décrit comment
ils ont réussi à créer une surface avec un coefficients aussi bas que 0,01 en
traitant le surface avec un mélange de particules d'alumine et de cuivre
sulfurique.
Le résultat rapporté surpasse les performances des
meilleures huiles commerciales actuelles et il est similaire à la performance
de nanoparticules à base de disulfure de tungstène mais la procédure de
revêtement est beaucoup plus simple.
La découverte ouvre de nouveaux horizons pour l'ingénierie
de surfaces de friction et elle pourrait considérablement réduire les pertes
d'énergie à l'échelle industrielle.
Évidemment elle n’impacte que marginalement la crise énergétique
que nous vivons mais change contribution est importante.
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