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vendredi 8 juillet 2016

Les déçus quittent l’extrémisme



L'extrémisme violent est un problème dans toute l'Europe. Sur la 
photo, les extrémistes de droite polonais à Varsovie en 2014.

Il est depuis longtemps connu que des jeunes plus suivant sont attirés par l’esprit communautaire ou une idéologie. Par conséquence ces sont surtout ces personnes qui s’engagent dans groupes extrêmes et violents. Nous sociétés ont commencé à prendre des mesures pour éviter ce recrutement et pour encourager des défections. Cependant, nous ne savons pas assez sur les facteurs psychologiques qui incitent des gens à quitter ces groupes.

Un rapport suédois sur la situation de la recherche du domaine essaye à maintenant d’éclairer ce qui se passe lorsqu’un adhérent quitte un environnement extrême, soit il de gauche, de droite ou islamiste.

Une grande partie de la recherche faite est basée sur des études de cas individuels. Leurs désavantage est qu’ils ne donnent pas assez informations sur le dynamique dans les groupes. L’environnement le plus connu pour la recherche est ce des groupes Pouvoir Blanc, qui depuis longtemps existent en Etats-Unis et la Suède. Cependant, quand il s’agit des mécanismes psychologiques pour défections, il existe de grandes similitudes entre tous groupes extrêmes.

Ceux qui quittent sont souvent devenus désillusionné soit par manque de succès, soit par un chef du groupe ou soit par les relations sociales au sein du milieu. La volonté d’un individu à quitter un groupe surgisse tôt ou tard, souvent dans le cadre de la vie adulte, mais elle nécessite des ressources matérielles et financières pour se réaliser.

La vie militante est difficile et risqué et mieux « adapté »pour des jeunes personnes. Après 25 ans les membres commencent à se fatiguer.

Surtout, ceux qui quittent doivent avoir un endroit où aller. C’est un des principales difficultés et le processus ressemble beaucoup l’embarras de quitter une vie criminelle. Les structures publiques ont aussi une difficulté  d'influencer le processus. La volonté de changer style de vie doit venir de l'individu lui-même et les efforts faits par la société peuvent parfois même risquer d'empirer la radicalisation. La clef pour réussir à influencer une défection et d'amener la personne à sentir des doutes.

Une défection commence le plus suivant avec un militant qui quitte l'environnement radical. Puis, il commence à penser différemment et sérieusement douter l’idéologie. Ce changement idéologique est généralement le résultat de la rupture. L'inverse peut se produit mais il est plus rare.

La possibilité de quitter un environnement violant est le plus restreinte chez les djihadistes. Ils ont souvent une position de faiblesse dans leurs structures sociales et quand ils déjà sont en Syrie ou Irak, ils sont très loin. En plus, si on quitte le Pouvoir Banc on perde ses amis mais chez IS on risque de perdre la tête.

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